Années : 7e à 9e année

Au sujet de l’auteur : Matthew Johnson, Directeur de l’éducation, HabiloMédias

Durée : 1,5 à 2 heures, plus le temps pour l’évaluation

Cette leçon est réalisée grâce au support financier de Digital Public Square.

Dans cette leçon, les élèves apprendront comment la couverture médiatique d’un événement ou d’une question peut être biaisée, en se concentrant sur les aspects du média et de l’industrie qui peuvent mener à un parti pris. Ils liront un article qui examine la couverture de la maladie mentale dans les médias et participeront à une activité interactive qui leur permet de composer leur propre article. Les élèves trouveront et analyseront un reportage récent sur un sujet lié à la santé mentale et rédigeront une lettre pour en faire l’éloge ou le critiquer.

Dans cette leçon, les élèves exploreront les questions commerciales et éthiques entourant les reportages sur les crimes dans les journaux télévisés. Ils commenceront par discuter de leurs attitudes à l’égard de la criminalité, puis liront un document comparant les reportages sur les crimes au Canada et aux ÉtatsUnis et poursuivront la discussion sur la criminalité et le « commerce » des informations télévisées. Les élèves exploreront ensuite la façon dont les médias influencent nos perceptions de la criminalité en discutant du traitement qu’ils réservent aux différentes « vagues de crimes ». 

Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.

Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d'attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.

Lynn Jatania

Nous vivons des moments étranges et emplis d’incertitude. Déjà, en tant que parents, nous cherchons à trouver les bonnes règles quant à l’utilisation des écrans et des médias sociaux. Mais maintenant que nous sommes confrontés à une quarantaine prolongée et à la distanciation sociale, les règles s’assouplissent et changent chaque jour.

Marie-Josée ArchambaultOn en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.

Ou Fake News pour les intimes.

Au cours de cette activité, les élèves :

  • réfléchiront à l’importance d’obtenir des renseignements fiables avant de prendre position sur un enjeu politique ou électoral;
  • étudieront une série de scénarios conçus pour enseigner cinq stratégies de vérification des faits : trouver la publication originale, vérifier la source, chercher d’autres renseignements, utiliser un outil de vérification des faits et consulter des sources fiables; 
  • réfléchiront à l’incidence de l’information fausse et trompeuse en politique.

Dans le cadre de cette leçon, les élèves examineront la signification du terme « fausses nouvelles » et apprendront des faits sur le monde de l’information qui les aideront à reconnaître les sources légitimes d’information. Ils utiliseront un jeu informatique éducatif pour apprendre comment suivre une nouvelle jusqu’à sa source originale avant d’évaluer sa fiabilité, puis mettront en pratique les mêmes compétences « sur le terrain » grâce à des nouvelles réelles.

Ces activités stimulantes et amusantes, où la rapidité est la clé, donnent l’occasion aux adolescents et aux adultes de tester leurs habiletés et d’acquérir de nouvelles techniques d’authentification.