Carrières des femmes dans les médias
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
La frontière est souvent mince entre liberté d’expression et propos haineux. D’ailleurs, la définition de ce qui est acceptable ou non d’exprimer et de diffuser varie d’un pays, d’une plateforme et d’une communauté à l’autre. Sur Internet, la ligne est encore plus mince, et un commentaire haineux affiché légalement dans un pays peut être considéré illégal dans des pays où les critères sont plus rigoureux.
La réponse conventionnelle du gouvernement face à la propagande haineuse sur Internet a été de contrôler le cyberespace comme un prolongement du territoire de l’État, en ignorant la ligne de démarcation entre l’espace « en ligne » et « hors ligne ».
Dès son avènement, Internet a été salué comme un marché exceptionnellement libre d’idées pour devenir ensuite un moyen essentiel d’accéder à de l’information et à des services. Toutefois, en marge de ses nombreuses ressources précieuses, Internet offre également son lot de contenus offensants, dont des contenus haineux, qui tentent d’attiser l’opinion publique contre certains groupes et de dresser les gens les uns contre les autres.
Internet est devenu le moyen de communication par excellence dans le monde entier, et cette envergure internationale sans précédent, combinée à la difficulté de localiser la provenance des communications, a fait d’Internet l’outil idéal pour permettre aux extrémistes de présenter de vieilles haines sous un jour nouveau, de lever des fonds et de recruter des membres. À mesure qu’Internet s’est développé et a évolué, les groupes et les mouvements motivés par la haine se sont adaptés à cette nouvelle réalité. Ils ont créé des sites Web, des forums et des profils dans les réseaux sociaux et ont exercé leurs activités notamment sur les sites de jeux en ligne et en allant jusqu’à créer des versions parallèles de plateformes comme Twitter, YouTube et GoFundMe.
Il existe deux principales stratégies pour lutter contre la propagande haineuse en ligne et les cultures de haine dans la salle de classe : enseigner aux jeunes à les reconnaître et les déconstruire, puis leur donner les moyens d’intervenir par la réplique.
La haine en ligne peut entraîner des impacts de trois façons interdépendantes :
Bien que de nombreuses préoccupations demeurent quant à la façon dont les genres sont représentés dans les médias, certains signes montrent que les choses sont en train de changer. Les rôles des femmes à la télévision, en particulier, sont devenus beaucoup plus variés et complexes au cours de la dernière décennie, allant de personnages durs et en contrôle comme Eve dans Killing Eve et Arya Stark dans Game of Thrones (Le trône de fer) à des personnages plus réalistes, mais toujours puissants comme la Dre Miranda Bailey dans Grey’s Anatomy (Dre Grey, leçons d’anatomie), alors qu’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision remettent en question les définitions étroites de la masculinité.
Les médias contribuent à bâtir notre perception du monde dans lequel nous vivons. Mais que se passe‑t‑il lorsque les représentations médiatiques omettent ou déforment la façon dont nous percevons des groupes entiers de personnes? Dans cette section, nous explorons les questions de représentation de la diversité et traitons des efforts déployés pour lutter contre les stéréotypes et promouvoir des représentations plus exactes.
Les Autochtones continuent de faire l’objet de stéréotypes tenaces dans la plupart des médias de masse, d’une manière parfois moins manifeste que les stéréotypes touchant d’autres groupes. Cette section examine comment les Autochtones sont représentés et participent à divers médias et comment l’éducation aux médias peut aider les jeunes autochtones et non autochtones à comprendre l’impact des représentations stéréotypées.