Chercher et trouver
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
L’ère du numérique nous confronte à des problèmes sans précédent en ce qui concerne la recherche d’information et la vérification des faits. Si notre problème initial portait sur l’obtention d’information, notre grande difficulté d’aujourd’hui consiste à filtrer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. En fait, il est maintenant si facile de créer et diffuser de l’information que nous ne pouvons plus supposer que les sources aient quoi que ce soit à perdre lorsqu’elles communiquent des contenus faux ou trompeurs. Essentiellement, de nos jours nous devons tous être bibliothécaires, chercheurs et vérificateurs de faits pour nous-mêmes.
Lorsque vous avez trouvé de l’information en ligne – ou que quelqu’un vous en a partagée – comment savez-vous si elle est vraie ou du moins crédible? Autrement dit, comment faites-vous pour authentifier l’information? L’Internet est un médium unique parce qu'il permet à tous – pas juste les experts – d’écrire sur n’importe quel sujet et de diffuser le tout à un vaste auditoire.
En réalité, la moitié d’entre nous prêtons plus attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu’à la source d’où elle provient[1].
L’élément fondamental qui fait qu’Internet est différent des autres types de médias qui sont arrivés avant lui est l’hyperlien, lequel peut vous conduire, vous ou une personne avec laquelle vous partagez un lien, vers presque n’importe quel type de contenu imaginable.
Toutefois, il peut être délicat de le faire. Le simple fait de signaler qu’une information est fausse est non seulement peu efficace, mais peut avoir l’effet inverse et amener les gens à y croire encore plus[1]. Il est plus efficace de fournir des informations qui créent une « histoire » nouvelle et plus convaincante.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».
Les études portant sur les aspects sexospécifiques du sextage montrent systématiquement que tandis que les garçons qui envoient des sextos sont peu critiqués, les filles qui le font sont perçues comme étant sexuellement immorales: on considère que les filles qui envoient des sextos utilisent leur sexualité pour obtenir de l’attention alors qu’on assume que les garçons (même si leurs sextos deviennent publics) le font pour obtenir l’attention d’un seul partenaire potentiel [1].