L’une des grandes constatations de ce grand confinement que nous vivons tous en ce moment, c’est que si la gestion du temps d’écran familial était tout un défi pour les parents en temps normal «Avant-Covid», ce n’est devenu rien de moins qu’un challenge en temps de pandémie. À la limite, un combat peut être perdu d’avance alors qu’un retour à la norme n’est visiblement pas pour demain!
Nous avons compilé quelques-unes de nos meilleures ressources pour aider votre famille pendant ces temps douteux.
Nous vivons des moments étranges et emplis d’incertitude. Déjà, en tant que parents, nous cherchons à trouver les bonnes règles quant à l’utilisation des écrans et des médias sociaux. Mais maintenant que nous sommes confrontés à une quarantaine prolongée et à la distanciation sociale, les règles s’assouplissent et changent chaque jour.
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
Par Samantha McAleese, associée de recherche chez HabiloMédias et
David Fowler, vice-président en marketing et communications de l’ACEI.
Parfois je me dis que le monde a bien changé depuis mon adolescence. Lorsque je regarde mon ado, aujourd’hui âgé de 13 ans, perpétuellement connecté à son téléphone, comme si celui-ci lui était greffé à la main, il m’arrive d’avoir l’impression que mille ans nous séparent (minimum comme dirait l’autre!)
Je lisais récemment qu’Instagram était désormais considéré comme ayant le potentiel d’aggraver les troubles de l’apparence. Au point ou de nos jours, certains troubles allant jusqu’à la dysmorphie semblent désormais diagnostiqués de plus en plus fréquemment dans les cabinets de médecin. Un trouble qui selon cet article de Slate, toucherait dans les faits jusqu’à 1 à 2,4% de la population.
Mon Dieu! Je suis à un cheveu de croire que j'ai un réel problème d'alignement de mes chakras !
Qu’on se le dise!
Être parent aujourd’hui, c’est loin d’être toujours simple! Il suffit en effet de penser à toutes ces injonctions qui nous sont faites constamment, parmi lesquelles nous nous retrouvons désormais à devoir légiférer en plus sur la consommation des écrans par nos chers ados!
Ça y est, c’est l’âge : ma fille, 10 ans, veut un compte sur Facebook. Comme plusieurs de ses amies, qui en ont déjà un depuis longtemps. Même si l’âge légal est de 13 ans... La pression est forte. La tentation est grande d’accepter à condition que « tu m’acceptes comme amie et que je vérifie tout ce que tu postes et ce que tu reçois »... Comme cette maman qui surveille les réseaux sociaux de ses enfants à partir de son téléphone cellulaire.