Marie-Josée Archambault

Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.

Marie-Josée ArchambaultÊtre parent d’un adolescent par les temps qui courent, je serais tentée de dire que ce n’est rien de moins qu’un jeu de serpents et échelles. Je me dis parfois que c’est facile de perdre pied. Parce que ce qui nous semblait relever de l’évidence il y a quelques mois en termes de bons usages à transmettre est en train, je pense, de devenir un peu obsolète.

Il est facile d’excuser les parents qui croient que les enfants d’aujourd’hui connaissent à fond les médias depuis leur tout jeune âge. Les enfants sont médiatisés, c’est certain, même avant leur naissance : Elsa et Elmo sont présents sous une forme ou une autre dans presque toutes les fêtes prénatales. En ce qui concerne la littératie numérique, les enfants s’adaptent aux appareils numériques aussi facilement que les canards à l’eau, devenant rapidement des experts pour trouver les vidéos et les jeux qu’ils veulent.

Marie-Josée ArchambaultL’une des grandes constatations de ce grand confinement que nous vivons tous en ce moment, c’est que si la gestion du temps d’écran familial était tout un défi pour les parents en temps normal «Avant-Covid», ce n’est devenu rien de moins qu’un challenge en temps de pandémie. À la limite, un combat peut être perdu d’avance alors qu’un retour à la norme n’est visiblement pas pour demain!

Nous avons compilé quelques-unes de nos meilleures ressources pour aider votre famille pendant ces temps douteux.

Lynn Jatania

Nous vivons des moments étranges et emplis d’incertitude. Déjà, en tant que parents, nous cherchons à trouver les bonnes règles quant à l’utilisation des écrans et des médias sociaux. Mais maintenant que nous sommes confrontés à une quarantaine prolongée et à la distanciation sociale, les règles s’assouplissent et changent chaque jour.

Marie-Josée ArchambaultOn en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.

Ou Fake News pour les intimes.

Par Samantha McAleese, associée de recherche chez HabiloMédias et
David Fowler, vice-président en marketing et communications de l’ACEI.

Image: Teens casually looking at mobile devices

Parfois je me dis que le monde a bien changé depuis mon adolescence. Lorsque je regarde mon ado, aujourd’hui âgé de 13 ans, perpétuellement connecté à son téléphone, comme si celui-ci lui était greffé à la main, il m’arrive d’avoir l’impression que mille ans nous séparent (minimum comme dirait l’autre!)

Je lisais récemment qu’Instagram était désormais considéré comme ayant le potentiel d’aggraver les troubles de l’apparence. Au point ou de nos jours, certains troubles allant jusqu’à la dysmorphie semblent désormais diagnostiqués de plus en plus fréquemment dans les cabinets de médecin. Un trouble qui selon cet article de Slate, toucherait dans les faits jusqu’à 1 à 2,4% de la population.