Parler de sextage avec vos enfants – Fiche-conseils
Relations saines
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
Le tutoriel Faire face à la haine sur Internet explore comment Internet est utilisé pour propager et encourager la haine, et comment les parents, les dirigeants communautaires et les éducateurs peuvent y répondre. La première partie donne un aperçu de la haine et des préjugés en ligne et de la manière dont ils peuvent radicaliser les jeunes et avoir un impact négatif sur les communautés en ligne et hors ligne. La deuxième partie explique comment les enseignants et les parents peuvent préparer les jeunes à reconnaître la haine en ligne, à y réagir et à la dénoncer lorsqu’ils en sont témoins.
Le sexto est utilisé par les jeunes dans trois contextes typiques : comme un substitut à l’activité sexuelle chez des jeunes qui ne sont pas encore actifs sexuellement (généralement à la fin du primaire et au début du secondaire), comme marque d’intérêt amoureux envers une personne avec laquelle on souhaite nouer une relation amoureuse, et comme une partie de la relation amoureuse chez les adolescents sexuellement actifs : s’échanger des photos dénudées est une preuve de son engagement envers l’autre.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».
Les études portant sur les aspects sexospécifiques du sextage montrent systématiquement que tandis que les garçons qui envoient des sextos sont peu critiqués, les filles qui le font sont perçues comme étant sexuellement immorales: on considère que les filles qui envoient des sextos utilisent leur sexualité pour obtenir de l’attention alors qu’on assume que les garçons (même si leurs sextos deviennent publics) le font pour obtenir l’attention d’un seul partenaire potentiel [1].
Les parents, les écoles et la loi essaient de trouver la meilleure façon de réagir à ce problème.