Étiquetage des produits du tabac
Cette activité consiste à faire discuter les élèves de l’efficacité des avertissements imprimés sur les paquets de cigarettes et autres produits du tabac.
Cette activité consiste à faire discuter les élèves de l’efficacité des avertissements imprimés sur les paquets de cigarettes et autres produits du tabac.
Dans cette leçon, les élèves exploreront la signification des termes « biais culturel » et « préjugé » et évalueront comment certains mots peuvent refléter un biais culturel en raison de leur connotation. En analysant pourquoi il est particulièrement important d’examiner les nouvelles pour détecter la présence possible de biais culturels, les élèves seront initiés au concept clé de l’éducation aux médias selon lequel les médias véhiculent des messages idéologiques et ont une influence sociale et politique.
Dans cette leçon, les élèves prennent conscience du concept de stéréotype et du rôle que jouent les stéréotypes dans les histoires et les films qu'ils aiment. Ils se familiarisent avec les stéréotypes en nommant spontanément les caractéristiques qu'ils associent aux personnages types des contes et des films de Disney. Les plus jeunes élèves découvrent, grâce au livre La princesse dans un sac, des représentations non stéréotypées de princes et de princesses. Les élèves plus vieux, à la suite de la lecture du livre La vérité sur l'affaire des trois petits cochons, discutent des stéréotypes couramment associés aux animaux - et aux personnes - dans les histoires et les films pour enfants.
Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.
En 2017, un groupe de recherche a découvert que ce que les garçons voient dans les médias et ce qu’ils croient réellement sont deux choses très différentes[i].
Plusieurs spécialistes considèrent la rareté des femmes dans les médias préoccupante. Sous-représentées dans les émissions d’information, les femmes sont souvent décrites de manière stéréotypée quand elles sont présentes. Les professionnelles et les sportives sont particulièrement touchées par cette tendance.
Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne.
Nous connaissons tous les stéréotypes : la femme fatale, la supermaman, la minette, la femme de carrière opportuniste. Peu importe le rôle, la télévision, le cinéma et les magazines populaires débordent d'images de femmes et de jeunes filles qui sont en général blanches, extrêmement minces et impeccablement maquillées, même après avoir anéanti un groupe de vampires ou confronté une phalange grecque.
La famille, les amis, l'école et la communauté jouent tous un rôle dans la manière dont les garçons perçoivent la masculinité. Les grands médias aident aussi à définir ce que doit être un « vrai » homme dans notre société. L'image renvoyée par les médias implique généralement que le contrôle de soi et des autres, l'esprit de compétition, la violence, l'indépendance financière et la désirabilité physique sont autant de qualités gagnantes quand on est un homme.
Nous sommes en train de vivre un changement radical en ce qui concerne les femmes et le cinéma, un changement dans le nombre de femmes qui le font, mais aussi un changement de mentalité. Des films réalisés par des femmes, cinéastes ou non, sortent chaque semaine et sont accueillis comme une évidence plutôt qu’une aberration. Certains dominent par leur succès commercial et une poignée d’entre eux agrément la saison des remises de prix. En dépit des préjugés et des obstacles persistants, les femmes réalisent désormais des films aux budgets, aux thèmes et aux distributions variées.