En général, nous pensons que la vie en ligne de nos enfants est bien différente de leur vie hors ligne. En réalité, ces deux vies se chevauchent constamment, alternant d'une part les rencontres en personne dans la cour de l'école et d'autre part les textes et les réseaux sociaux à la maison. Sur Internet, par contre, il y a beaucoup de décisions éthiques et morales à prendre qu’on ne retrouve pas hors ligne.
Réseautage social
Les technologies nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles? Lorsqu'il s'agit de la télé et des médias numériques, ces deux options peuvent très bien être valables.
Que cela vous plaise ou non, si vous utilisez Internet, vous avez une identité en ligne. C'est ce que certains appellent votre « marque ». Qu'est-ce qu'une marque? Pensez à une marque de boisson gazeuse, d'ordinateur, de jeans ou à un groupe de musique ou une équipe sportive. Vous avez probablement une idée toute faite de chacune de ces marques – son image, le type de consommateurs qu'elle attire et ainsi de suite.
Dans un mot-clic, obscurément : Comment #Ottawapiskat a changé la donne quant à la couverture médiatique des questions autochtones Au cours des derniers mois, le mouvement Idle No More (jamais plus l'inaction) est arrivé à attirer l'attention nationale sur les enjeux des autochtones. Cela s'explique en grande partie par l'utilisation de Twitter par le mouvement, au moment où #IdleNoMore était un sujet chaud au Canada comme à l'international.
Que cela vous plaise ou non, si vous utilisez Internet, vous avez une identité en ligne. C'est ce que certains appellent votre « marque ». Qu'est-ce qu'une marque?
Dans cette leçon, les élèves compareront une variété de plateformes de réseautage social et comprendront comment elles fonctionnent pour partager des messages. Ils réfléchiront aux règles virtuelles de base et exploreront les concepts de la sécurité et de la vie privée dans le cadre de l’accès et du partage de renseignements en ligne.
Dans cette leçon, le concept des « avatars » sera présenté aux élèves, lesquels partageront leurs expériences de la création et de l’utilisation d’avatars dans des jeux vidéo et des mondes virtuels. Ils créeront des avatars à l’aide d’un programme qui limite intentionnellement les types corporels et les marqueurs de genre, créant d’abord un avatar de leur propre sexe et ensuite du sexe opposé. Ils discuteront ensuite du programme et établiront un lien avec les représentations du genre et des images corporelles dans les jeux et les mondes virtuels et dans d’autres médias. Les élèves créeront ensuite des avatars à l’aide d’une version beaucoup plus flexible du programme et compareront cette expérience à la version plus limitée. Puis, les élèves utiliseront le programme plus polyvalent pour créer des avatars qui représentent la façon dont ils se voient et comment ils aimeraient que les autres les voient en ligne et réfléchiront sur les choix de leur création.
Dans cette leçon, les élèves commencent par parler du phénomène des égoportraits (selfies) et interviennent à titre d'experts pour conseiller l'enseignant quant aux normes permettant de sélectionner les meilleurs égoportraits. Puis, ils examinent des énoncés tirés d'entrevues auprès de jeunes qui font ressortir des enjeux tels que l'autoreprésentation, l'image corporelle et les normes associées aux sexes, et ils en apprennent davantage sur la retouche d'images. Enfin, les élèves mettent leur apprentissage en application en modifiant une image qui remonte à il y a au moins 50 ans, afin de la rendre conforme aux normes actuelles des égoportraits.
Dans cette leçon, les élèves découvrent comment les applications qu’ils utilisent sont conçues pour les inciter à partager davantage d’informations, tant avec d’autres utilisateurs qu’avec les applications elles-mêmes. Ils découvrent ensuite le concept de conception persuasive ou d’« interfaces truquées » et étudient si ces dernières sont employées pour compliquer la désinscription à la collecte de données sur des applications populaires. Enfin, la classe élabore une « galerie des interfaces truquées » pour faciliter l’identification des interfaces truquées lorsqu’ils les rencontrent.
Il y a de nombreuses manières de définir Internet, mais je dois vous avouer que je n'avais jamais songé à « empyrée immatériel fait d'octets ». Cette formule vient d'Antonio A. Casilli, un chercheur français (il est aussi socio-anthropologue, usager, sociologue de l'informatique) qui vient de publier Les liaisons numériques aux éditions du Seuil.