Le début d'une nouvelle année scolaire approche à grands pas et de nombreux parents commencent à se demander comment ils peuvent aider leurs enfants à se débarrasser de leurs habitudes d'été liées aux médias. En plus de devoir établir de nouvelles règles pour l'utilisation des médias, les parents peuvent aussi faire face à un déluge de demandes et de questions de la part de leurs enfants au sujet de la technologie numérique, telles que les suivantes : Suis-je assez vieux avoir un téléphone cellulaire? Puis-je l'apporter à l'école? Qu'en est-il de mon iPod? Qu'en est-il de Facebook ou Twitter – tous mes amis y sont inscrits, j'en ai besoin pour leur parler de mes devoirs!

L’atelier Te respecter et respecter les autres en ligne a été créé pour fournir aux préadolescents et aux jeunes adolescents des stratégies et des connaissances qui les aideront à se respecter, à respecter les autres et à respecter l’espace dans le cadre de leur utilisation des médias sociaux.

L'atelier L'art d'être parent à l'ère numérique fait un survol des différentes activités que les enfants aiment faire en ligne et offre des conseils et des stratégies sur tous les sujets, notamment les paramètres de sécurité de Facebook, le magasinage en ligne, la cybeintimidation et la protection de votre ordinateur contre les virus.

Le tutoriel Élever les enfants avec des principes éthiques pour un monde en réseau examine certains des dilemmes moraux auxquels les enfants sont confrontés dans le cadre de leurs activités en ligne, et partage des stratégies pour les aider à acquérir l'intelligence sociale et émotionnelle dont ils ont besoin pour la prise de décision éthique – et créer de la résilience si les choses vont mal.

Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 10 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la sexualité. Au total, 40 p. 100 des garçons recherchent du contenu pornographique en ligne, et 28 p. 100 le font tous les jours ou toutes les semaines. Le problème de la pornographie est qu’il s’agit d’une réponse malsaine à une préoccupation saine.

Relations saines

Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.

Parmi les enjeux récents associés à la technologie numérique, peu n'enflamment autant l'imagination du public que le sextage. Peut-être est-ce parce qu'il combine des éléments de la panique morale classique à des préoccupations modernes, qualifiées de « technopanique », à propos de la moralité de nos enfants – en particulier celle des jeunes filles – et de l'impact potentiel de la technologie sur la croissance, le raisonnement et le comportement. Bien entendu, comme pour la plupart des cas de panique, le problème est beaucoup plus compliqué et moins sensationnel que nous ne le percevons. S'il est peu probable que nos inquiétudes à l'égard du sextage paraîtront un jour, en rétrospective, aussi absurdes que les craintes qu'avaient nos grands-parents à propos de la criminalité dans les bandes dessinées, les nouvelles données d'HabiloMédias indiquent que nous devrions revoir en profondeur un grand nombre de nos opinions et hypothèses sur le sujet.

Une relation de longue date existe entre Internet et le sexe. D'aussi loin que les années 1980, Usenet et les systèmes de babillard électronique locaux étaient utilisés pour partager des fichiers texte pornographiques et des images grossières, et les gens se servaient des médias numériques pour établir et entretenir des relations en ligne. Toutefois, les estimations portant sur le volume de trafic en ligne et le contenu à teneur sexuelle ont tendance à être exagérées[1] et notre nouveau rapport – La sexualité et les relations amoureuses à l'ère du numérique – tiré du sondage d'HabiloMédias Jeunes Canadiens dans un monde branché, mené auprès de 5 436 élèves, montre que la sexualité et les relations amoureuses n'occupent qu'une place relativement petite dans la vie en ligne des jeunes Canadiens.

Les jeunes se soucient-ils de leur vie privée? Les participants à des groupes de discussion de HabiloMédias en 2012 nous ont dit qu’ils se souciaient grandement de leur vie privée, même s’ils participent activement à des plateformes et à des activités que les adultes considèrent comme étant seulement des sites de partage et de diffusion. En examinant les conclusions de notre étude Jeunes Canadiens dans un monde branché réalisée auprès de plus de 5 000 élèves des provinces et des territoires du Canada, nous pouvons maintenant commencer à comprendre cette contradiction : les jeunes ne se soucient peut-être pas de notre définition de la vie privée, mais ils veulent avoir le contrôle, le contrôle de ceux qui peuvent voir leurs publications, de ceux qui peuvent savoir où ils se trouvent et, surtout, de la façon dont les autres les perçoivent.

Réfléchissez avant de partagerNous entendons constamment dire que le partage est une bonne chose.  Et grâce à la technologie, nous pouvons partager nos idées, nos opinions, nos photos et nos vidéos avec nos amis ainsi que d’autres personnes. Rappelez-vous toujours que ce que vous partagez avec vos amis peut finir par être partagé avec d’autres personnes. C’est pourquoi il est important de réfléchir avant de partager.