Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d'images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa Hamilton dans une publicité de Ralph Laurencréait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de l'incitation à l'anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi française de la députée UMP Valérie Boyer relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l'apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d'image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne”. »

Je n'ai pas eu la chance d'assister au Colloque international du CEFRIO intitulé Enquête sur la génération C : Les 12-24 ans, utilisateurs extrême d'Internet et des TI . L'événement n'était pas des moindres, puisque non seulement on y dévoilait les résultats attendus de cette enquête québécoise, mais on y attendait aussi des sommités internationales comme danah boyd (c'est elle qui n'aime pas les majuscules), et d'autres du crû comme Mario Asselin, Felix Genest ou Ron Canuel. Le programme, d'autant que j'ai pu en juger de l'extérieur, semblait allier orateurs et panels de discussion en proportions stœchiométriques. Et les conditions techniques étaient à la hauteur de l'intitulé du colloque : WiFi à volonté, et salle équipée d'un écran géant diffusant en temps réel les commentaires de twitterers zélés. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Twitter, j'explique : le CEFRIO avait mis en place pour l'événement un « hashtag », en d'autres termes une étiquette (#GenC), qui permet de rassembler tous les tweets (messages) portant ce thème en une seule liste, laquelle liste était projetée en simultané dans la salle du colloque.

Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».

Twitter est une plateforme de micro-blogging : on y publie des messages courts (moins de 140 caractères, espaces compris), qui répondent à la question « Qu'êtes-vous en train de faire ? ». Cette question a son importance : elle permet de situer Twitter, non comme un service de conversation, mais un service de partage.

L'Homme est un animal social avant tout. Mettez-le devant Internet, et en moins de dix ans, il

Wikipédia est la ressource en ligne la plus utilisée. C'est la première destination des jeunes pour leurs recherches scolaires – et c'est souvent aussi la seule.

Avec avril, voici revenue « la semaine sans télé », une semaine particulièrement suivie dans les écoles québécoises, où certaines ont même courageusement élargi le défi à dix jours, et à tous les écrans (ordinateur, Game Boy, etc…). Car force est de constater que, même si le visionnement de la télévision décline, depuis quelques années, c'est aux dépens d'autres écrans.

Croyez-le ou non, aucune expérience de laboratoire n'avait à ce jour étudié comment l'exposition de l'alcool à la télévision en affecte la consommation immédiate. Les chercheurs néerlandais et canadien qui viennent de publier les résultats d'une telle recherche expliquent cette lacune par le fait que « l'on s'attend à ce que l'exposition aux images télévisées s'installent avec le temps, par le biais de changement dans les associations, les cognitions, et les attentes. » (Robinson et al., 1998, cités par Engels, Hermans, van Baaren, Hollenstein et Bot, et traduit de l'anglais par moi-même).

La télé-réalité est un enfant du siècle : c'est le 30

Malgré son grand âge, le Père Noël sait rester tendance. Cette année encore, sous le sapin, il y aura immanquablement de beaux gadgets technologiques, et bien sûr un ou deux jeux vidéo –une industrie qui se rit de la crise économique : au Canada, elle a réalisé une hausse des ventes de 36 pour cent entre 2007 et 2008.