Cette activité amène les élèvesà prendre conscience du rôle des médias dans ladétermination des objets et des personnes qui sontperçus comme étant «cool».

Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.

Cette leçon permet aux élèves de se pencher sur les pressions exercées par notre société pour se conformer aux normes de beauté, en particulier pour être mince, et les préjugés associés au surpoids. Par le biais d’une discussion et d’activités en classe, les élèves pourront reconnaître comment les médias nous poussent à avoir une certaine apparence, comment les images dans les médias peuvent entraîner des préjugés à l’égard de ceux qui ne se conforment pas à leurs normes de beauté, et dans quelle mesure le corps idéal est différent dans le monde et a changé au fil du temps.

 

L'image que les médias nous donnent des hommes et des femmes se base souvent sur les stéréotypes présents dans la société. Les enfants peuvent en être affectés aussi bien dans l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes que dans leurs relations avec les autres. Il est donc important de leur apprendre à reconnaître les stéréotypes sexistes dans les différents médias.

Dans la plupart des cas, une identité de genre nous est attribuée avant même notre naissance, et les médias sont à l’origine d’une grande partie des messages que nous recevons sur cette identité. Dans cette section, nous analysons certains des messages véhiculés par les médias en matière de genre.

Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d'images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa Hamilton dans une publicité de Ralph Laurencréait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de l'incitation à l'anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi française de la députée UMP Valérie Boyer relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l'apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d'image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne”. »

Le 6 décembre 1989, à l'École Polytechnique de Montréal, Marc Lépine tuait quatorze femmes, puis se suicidait en blâmant le féminisme pour tous les échecs de sa vie. Le Parlement du Canada commémora ce drame en décrétant le 6 décembre comme Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes.

Au hasard du Net, je suis récemment tombée sur une série d'articles commentant la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, détenue par les Farc depuis six ans. Cette libération a embrasé la France à la manière des événements du 11 septembre : une immense émotion collective –mais qui dans le cas présent était positive. Or plusieurs articles s'interrogeaient sur le traitement médiatique de cette libération en des termes pour le moins inattendus : l'un d'entre eux allait jusqu'à arguer que si cette libération a provoqué un tel engouement public, c'est parce que l'otage était une jeune femme (comptez cela comme un premier argument), « sans défense », « frêle et menue », mais néanmoins « glamour ». La question qui vient alors à l'esprit est la suivante : est-ce réellement les médias qu'on déconstruit, ici ? N'est-ce pas plutôt la réalité qu'on reconstruit pour nous, par la lorgnette étroite des stéréotypes sexuels et sexistes ?