Qu’entend-on par habitudes numériques saines?
Les habitudes numériques saines sont celles qui rendent notre utilisation de la technologie gérable, significative et consciente. Cela signifie qu’elles :
En matière de bien-être numérique, l’un des éléments essentiels est d’instaurer une conversation continue avec vos enfants à propos de leur vie en ligne. Il n’existe pas de solution universelle : chaque famille peut adopter les stratégies qui lui conviennent. Mais avoir accès à une gamme d’outils peut vous aider à adapter ces stratégies à chaque étape du cheminement de vos enfants. Voici quelques principes clés pour nourrir ces conversations :
L’atelier Adopter de meilleures habitudes technologiques propose aux parents et aux tuteurs des stratégies concrètes pour gérer le temps d’écran, en insistant sur le fait qu’il n’existe pas de solution unique au bien-être numérique. L’atelier aborde à la fois les occasions et les défis que présentent les technologies numériques, tant pour les jeunes que pour les adultes, et offre une perspective globale et éclairée sur le bien-être numérique.
Tu passes probablement beaucoup de temps dans les médias sociaux à faire défiler les publications de tes amis, de ta famille et de tes célébrités préférées. Si les médias sociaux peuvent être un moyen amusant d’entrer en contact avec des gens, ils peuvent aussi te donner une mauvaise image de toi-même si tu n’es pas prudent. T’est-il déjà arrivé de parcourir ton fil d’actualités et d’avoir l’impression que tous les autres ont une vie plus palpitante ou un corps « parfait »? C’est que l’on appelle le piège de la comparaison, et il est facile de s’y faire prendre.
Voici quelques conseils pour développer une relation plus saine avec la technologie.
Deux grands changements surviennent à cet âge : le début de l’adolescence et (pour la plupart des enfants) le début de l’utilisation des téléphones et des médias sociaux. Bien que les plus jeunes utilisent la technologie numérique, il s’agit souvent d’un élément essentiel du développement et de l’épanouissement des préadolescents. Ils sont conscients des risques en ligne, comme les atteintes à la vie privée et les contacts avec des inconnus, mais le plus souvent de manière abstraite puisque ce sont les enseignants ou les parents qui leur en ont parlé, et non leurs pairs. Il en découle souvent un écart entre le risque qu’ils pensent courir et ce qu’ils font réellement.
Bien que les adolescents ne soient pas dans une phase de développement aussi intense que les préadolescents, leur passage à l’école secondaire, ainsi que la fin de cette étape, peut être stressant.
Les élèves du primaire sont déjà des utilisateurs actifs des technologies numériques. Bien qu’ils soient généralement surveillés lorsqu’ils vont en ligne, de nombreux enjeux doivent encore être pris en compte. Au cours de cette période, ils commencent à intégrer les ordinateurs et Internet dans leur vie quotidienne. À la fin de cette période, ils sont généralement très actifs dans les jeux et les environnements virtuels. Ils développent leur capacité de comprendre des concepts abstraits, mais ces concepts doivent être introduits dans le contexte des activités quotidiennes. Par exemple, l’importance de la confidentialité en ligne peut être introduite en leur faisant penser à des moments ou à des endroits de la maison qu’ils voudraient garder privés.
L’atelier pour parents Élever des enfants résilients face au numérique explique comment les parents et tuteurs peuvent soutenir le bien-être des enfants et les aider à trouver un équilibre entre les risques et les bénéfices des médias numériques. S’appuyant sur les résultats des recherches de HabiloMédias auprès des jeunes, l’atelier propose un aperçu des différentes catégories de risques en ligne et offre des ressources ainsi que des stratégies clés que les participants pourront mettre en œuvre pour gérer ces risques.
D’après les recherches de HabiloMédias, le temps passé devant les écrans est l’une des principales préoccupations des parents en matière de technologie, et la cause la plus fréquente de conflits entre parents et jeunes au Canada. Les enfants eux-mêmes s’en inquiètent : près de la moitié admettent passer trop de temps sur leur cellulaire.