Les médias diversifiés sur le plan racial et culturel – Obstacles et défis
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien avant que le Canada ne devienne une confédération, les minorités visibles créaient déjà leurs propres médias : la première parution du Provincial Freeman, un journal hebdomadaire écrit et publié par les Afro-Canadiens de la province du Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario), a été publiée le 24 mars 1854.
Internet est devenu le moyen de communication par excellence dans le monde entier, et cette envergure internationale sans précédent, combinée à la difficulté de localiser la provenance des communications, a fait d’Internet l’outil idéal pour permettre aux extrémistes de présenter de vieilles haines sous un jour nouveau, de lever des fonds et de recruter des membres. À mesure qu’Internet s’est développé et a évolué, les groupes et les mouvements motivés par la haine se sont adaptés à cette nouvelle réalité. Ils ont créé des sites Web, des forums et des profils dans les réseaux sociaux et ont exercé leurs activités notamment sur les sites de jeux en ligne et en allant jusqu’à créer des versions parallèles de plateformes comme Twitter, YouTube et GoFundMe.
La haine en ligne peut entraîner des impacts de trois façons interdépendantes :
Les adolescents utilisent Internet autant et de la même manière que les adultes. Toutefois, ils présentent souvent des comportements plus risqués comme le téléchargement d’applications louches ou de musique piratée. Des réseaux sociaux peuvent aussi exposer les adolescents à différents risques en matière de sécurité.
Dès son avènement, Internet a été salué comme un marché exceptionnellement libre d’idées pour devenir ensuite un moyen essentiel d’accéder à de l’information et à des services. Toutefois, en marge de ses nombreuses ressources précieuses, Internet offre également son lot de contenus offensants, dont des contenus haineux, qui tentent d’attiser l’opinion publique contre certains groupes et de dresser les gens les uns contre les autres.
La frontière est souvent mince entre liberté d’expression et propos haineux. D’ailleurs, la définition de ce qui est acceptable ou non d’exprimer et de diffuser varie d’un pays, d’une plateforme et d’une communauté à l’autre. Sur Internet, la ligne est encore plus mince, et un commentaire haineux affiché légalement dans un pays peut être considéré illégal dans des pays où les critères sont plus rigoureux.
L’objectivité et l’exactitude font partie des valeurs journalistiques les plus importantes. Cependant, les médias d’information canadiens ont constamment sous-représenté et stéréotypé les groupes racialisés.
Ce guide aide les corps policiers, les groupes communautaires et les éducateurs à reconnaître les contenus haineux sur Internet – surtout lorsqu’ils s’adressent aux jeunes.
La protection de la vie privée est une importante considération au chapitre des politiques et de la société.