La représentation de la communauté 2SLGBTQINA+ dans les médias
« Il est révolutionnaire pour toute personne transgenre de choisir d’être vue et d’être visible dans un monde qui nous dit que nous ne devrions pas exister. » – Laverne Cox
« Il est révolutionnaire pour toute personne transgenre de choisir d’être vue et d’être visible dans un monde qui nous dit que nous ne devrions pas exister. » – Laverne Cox
Le temps d’utilisation des appareils est l’une des principales préoccupations des parents en ce qui concerne la vie numérique de leurs enfants, et aussi la principale source de conflit entre les parents et les enfants quant à l’utilisation de la technologie. Il est tentant pour les parents d’agir avec autorité et d’établir des règles quant au nombre d’heures que leurs enfants passent à l’ordinateur. Mais pour traiter efficacement de l’usage abusif, il doit y avoir un engagement actif et volontaire de la part des jeunes pour contrôler leur comportement. Dans le cas contraire, les enfants trouveront simplement des façons de contourner les règles de leurs parents et seront laissés à eux-mêmes une fois qu’ils sont assez vieux pour partir de la maison.
Comme dans d’autres médias, les personnes 2SLGBTQINA+ ont acquis une présence plus importante et plus visible dans le monde de la publicité, les agences de publicité courtisant l’« argent rose ». Ce n’est pas surprenant étant donné que le pouvoir d’achat des personnes 2SLGBTQINA+ est estimé à environ 917 millions de dollars.
Les jeunes Canadiens grandissent aujourd’hui dans une culture où le jeu de hasard est légal, facilement accessible – surtout en ligne – et généralement présenté comme un loisir inoffensif.
Les personnes 2SLGBTQINA+ participent à la production de leurs propres médias depuis que les médias alternatifs existent, mais depuis l’avènement de l’ère électronique et des appareils électroniques moins chers et plus accessibles pour la production, il y a eu une explosion de médias de toutes les sortes produits par des membres de la communauté 2SLGBTQINA+. La section suivante explore les façons dont les personnes 2SLGBTQINA+ ont cherché à revendiquer un espace pour elles-mêmes dans les médias et la culture.
Les personnages, les situations et les thèmes 2SLGBTQINA+ étant de plus en plus répandus dans les médias, il est parfois difficile d’interpréter les représentations.
Lorsqu’il est question de la représentation de divers groupes dans les médias, en particulier ceux que nous considérons comme marginalisés, les stéréotypes sont souvent au cœur des préoccupations. Mais l’élimination d’un stéréotype ne va peut-être pas assez loin, et la question peut être plus compliquée que de simplement déterminer si un personnage est représenté de manière positive ou négative. La section qui suit explore différentes approches du contenu s’adressant à la communauté 2SLGBTQINA+ en analysant diverses façons dont les médias populaires ont caractérisé les personnes 2SLGBTQINA+.
Pour la plupart des jeunes, Internet c’est avant tout un lieu où développer des relations et si la majorité des interactions sociales sont positives, certains se servent de la technologie pour intimider et harceler les autres – un phénomène qui a pour nom « cyberintimidation ».
En ligne, la violence verbale ou psychologique est la forme la plus fréquente d’intimidation. L’intimidation sociale, une autre forme répandue – particulièrement chez les filles – comprend l’exclusion sociale et la propagation de médisances et de rumeurs.
Il est important de noter qu’il n’existe pas de profil unique du jeune qui intimide. Si certains jeunes correspondent à l’image traditionnelle de l’enfant agressif qui maîtrise mal ses impulsions, d’autres sont très sensibles aux nuances sociales et savent utiliser cette connaissance au détriment de leurs cibles, alors que d’autres peuvent être motivés simplement par l’ennui.