Chercher et trouver
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
L’ère du numérique nous confronte à des problèmes sans précédent en ce qui concerne la recherche d’information et la vérification des faits. Si notre problème initial portait sur l’obtention d’information, notre grande difficulté d’aujourd’hui consiste à filtrer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. En fait, il est maintenant si facile de créer et diffuser de l’information que nous ne pouvons plus supposer que les sources aient quoi que ce soit à perdre lorsqu’elles communiquent des contenus faux ou trompeurs. Essentiellement, de nos jours nous devons tous être bibliothécaires, chercheurs et vérificateurs de faits pour nous-mêmes.
Lorsque vous avez trouvé de l’information en ligne – ou que quelqu’un vous en a partagée – comment savez-vous si elle est vraie ou du moins crédible? Autrement dit, comment faites-vous pour authentifier l’information? L’Internet est un médium unique parce qu'il permet à tous – pas juste les experts – d’écrire sur n’importe quel sujet et de diffuser le tout à un vaste auditoire.
En réalité, la moitié d’entre nous prêtons plus attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu’à la source d’où elle provient[1].
L’élément fondamental qui fait qu’Internet est différent des autres types de médias qui sont arrivés avant lui est l’hyperlien, lequel peut vous conduire, vous ou une personne avec laquelle vous partagez un lien, vers presque n’importe quel type de contenu imaginable.
Toutefois, il peut être délicat de le faire. Le simple fait de signaler qu’une information est fausse est non seulement peu efficace, mais peut avoir l’effet inverse et amener les gens à y croire encore plus[1]. Il est plus efficace de fournir des informations qui créent une « histoire » nouvelle et plus convaincante.
Voici quelques préjugés cognitifs fréquents dont nous devons tenir compte avant de décider de partager du contenu[1].
Plus que toute autre chose dans les médias, la couverture médiatique influence les personnes et les questions qui font partie de la conversation nationale et la façon dont ces questions sont abordées[1]. Lorsqu’il est question des peuples et des communautés autochtones, les questions politiques ou constitutionnelles, les incendies de forêt, la pauvreté, les abus sexuels et la dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones. Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.