Averti aux algorithmes : Les jeunes Canadiens discutent l’intelligence artificielle et la confidentialité
HabiloMédias a facilité des groupes de discussion avec des jeunes de 13 à 17 ans afin de mieux saisir comment les jeunes Canadiens comprennent les relations entre l’intelligence artificielle (IA), les algorithmes, la confidentialité et la protection des données. Les participants ont joué à un prototype de jeu conçu par l’équipe d’éducation d’HabiloMédias, et l’expérience d’apprentissage structurée a permis aux jeunes d’avoir une discussion approfondie après chacune des trois phases du jeu. Ces conversations ont révélé que si les jeunes comprennent et apprécient les avantages des algorithmes de recommandation, ils sont troublés par la collecte de données algorithmiques et les pratiques de partage de données. Cette recherche est un appel à la conception de nouveaux outils et ressources sur la littératie algorithmique offrant aux jeunes les connaissances dont ils ont besoin pour se protéger et protéger leurs renseignements dans les espaces numériques. Pour de plus amples informations, veuillez voir les points clés et conclusions disponible ici.


Voici Sasha. À 8 ans, elle est déjà très sociable, tant en ligne que hors ligne, et se préoccupe beaucoup de la façon dont le monde la voit : elle passe beaucoup de temps à s’assurer qu’elle est belle sur les photos en ligne, mais ne réfléchit pas toujours deux fois aux gens qui pourraient voir ces photos. Violet, la grande sœur de Sasha, est tout à l’opposé : elle est une joueuse inconditionnelle, tout aussi coriace que son « Barbare » du niveau 65. Bien qu’elle désespère parfois de sa sœur, Violet protège aussi farouchement sa sœur et déchaînera une grande colère contre quiconque s’en prend à Sasha.
Je ne sais pas pour vous mais l’un des grands défis auquel la dernière année – covidesque – aura confronté ma famille, comme la vôtre probablement, c’est incontestablement celui de couper les liens avec tout ce monde numérique. Un monde qui a littéralement envahi toutes les sphères de nos vies avec la force d’un tsunami.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
