Chercher et trouver
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
La force et la faiblesse d’Internet à titre de source de recherche concernent la quantité d’information qui s’y trouve : une recherche mal formulée peut vous submerger de résultats non pertinents, trompeurs ou peu fiables.
L’ère du numérique nous confronte à des problèmes sans précédent en ce qui concerne la recherche d’information et la vérification des faits. Si notre problème initial portait sur l’obtention d’information, notre grande difficulté d’aujourd’hui consiste à filtrer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. En fait, il est maintenant si facile de créer et diffuser de l’information que nous ne pouvons plus supposer que les sources aient quoi que ce soit à perdre lorsqu’elles communiquent des contenus faux ou trompeurs. Essentiellement, de nos jours nous devons tous être bibliothécaires, chercheurs et vérificateurs de faits pour nous-mêmes.
Lorsque vous avez trouvé de l’information en ligne – ou que quelqu’un vous en a partagée – comment savez-vous si elle est vraie ou du moins crédible? Autrement dit, comment faites-vous pour authentifier l’information? L’Internet est un médium unique parce qu'il permet à tous – pas juste les experts – d’écrire sur n’importe quel sujet et de diffuser le tout à un vaste auditoire.
En réalité, la moitié d’entre nous prêtons plus attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu’à la source d’où elle provient[1].
L’élément fondamental qui fait qu’Internet est différent des autres types de médias qui sont arrivés avant lui est l’hyperlien, lequel peut vous conduire, vous ou une personne avec laquelle vous partagez un lien, vers presque n’importe quel type de contenu imaginable.
Toutefois, il peut être délicat de le faire. Le simple fait de signaler qu’une information est fausse est non seulement peu efficace, mais peut avoir l’effet inverse et amener les gens à y croire encore plus[1]. Il est plus efficace de fournir des informations qui créent une « histoire » nouvelle et plus convaincante.
Voici quelques préjugés cognitifs fréquents dont nous devons tenir compte avant de décider de partager du contenu[1].
Lorsqu’il est question de la représentation de divers groupes dans les médias, en particulier ceux que nous considérons comme marginalisés, les stéréotypes sont souvent au cœur des préoccupations. Mais l’élimination d’un stéréotype ne va peut-être pas assez loin, et la question peut être plus compliquée que de simplement déterminer si un personnage est représenté de manière positive ou négative. La section qui suit explore différentes approches du contenu s’adressant à la communauté 2SLGBTQINA+ en analysant diverses façons dont les médias populaires ont caractérisé les personnes 2SLGBTQINA+.
Le journalisme a été décrit comme le moteur de la démocratie[1], et les élections, de même, ont longtemps été le gagne-pain des journalistes. Cependant, la relation entre les deux a toujours été tendue. Même Thomas Jefferson, un ardent défenseur de la liberté de presse, a dit, alors qu’il était président, que rien de ce qui est publié dans les journaux n’est crédible et que la vérité elle‑même devient douteuse lorsqu’elle est présentée par un tel vecteur pollué.