Combattre la haine sur Internet
Dans cette leçon, les élèves apprennent comment les médias numériques sont utilisés pour promouvoir ou combattre la haine et l’intolérance.
Dans cette leçon, les élèves apprennent comment les médias numériques sont utilisés pour promouvoir ou combattre la haine et l’intolérance.
En ligne, la violence verbale ou psychologique est la forme la plus fréquente d’intimidation. L’intimidation sociale, une autre forme répandue – particulièrement chez les filles – comprend l’exclusion sociale et la propagation de médisances et de rumeurs.
Les enfants peuvent être particulièrement à risque sur Internet parce qu’ils ne sont pas toujours conscients des risques liés à ce qu’ils y font. C’est pourquoi ils ont besoin d’être étroitement surveillés lorsqu’ils utilisent des appareils numériques ainsi que d’acquérir le plus tôt possible des compétences élémentaires en matière de cybersécurité.
Les adolescents utilisent Internet autant et de la même manière que les adultes. Toutefois, ils présentent souvent des comportements plus risqués comme le téléchargement d’applications louches ou de musique piratée. Des réseaux sociaux peuvent aussi exposer les adolescents à différents risques en matière de sécurité.
Le droit civil et pénal en vigueur au Canada et dans d’autres pays englobe beaucoup de menaces en ligne. En outre, de nombreux pays ont des lois spécifiques pour traiter les crimes informatiques. Cette section aborde les lois canadiennes et américaines touchant la cybersécurité.
Les menaces de logiciels sont des codes et des applications informatiques malveillants qui peuvent endommager votre ordinateur de même que voler vos renseignements personnels ou financiers. Ces dangereux programmes sont souvent appelés malware (abréviation de « malicious software » en anglais) ou logiciels malveillants.
Certaines des décisions éthiques les plus communes auxquels les jeunes sont confrontés en ligne concernent la propriété intellectuelle, mais il peut être particulièrement difficile d’enseigner aux jeunes à respecter la propriété intellectuelle puisqu’ils pourraient ne pas la considérer comme une question éthique.
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Alors que les jeunes participent activement au plagiat (95 % des élèves interrogés dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 admettent avoir participé à une forme de tricherie[i]), ils ont du mal à considérer que leurs actes de plagiat pourraient faire une victime. Au bout du compte, si personne n’est blessé, il est peu probable que nous ressentions de l’empathie, et sans elle, il est difficile de considérer quelque chose comme moralement répréhensible.
L’une des plus grandes décisions éthiques que les jeunes doivent prendre concerne la façon de traiter les renseignements personnels des autres. Les services et les plateformes qu’utilisent les jeunes étant presque tous réseautés, chaque fois qu’un ami ou un contact affiche quelque chose, ils doivent décider s’ils veulent le partager et de quelle façon. Aussi, les jeunes pourraient partager par inadvertance les renseignements personnels d’autres personnes lorsqu’ils affichent leur propre contenu.