
Comprendre l’IA et aider les jeunes à en tirer le meilleur parti
Partout où nous nous tournons, nous entendons parler de l’intelligence artificielle (IA). Nous savons déjà que l’IA nous entoure : des algorithmes nous suggèrent ce que nous devons regarder et des outils tels que ChatGPT et Midjourney sont utilisés pour générer le contenu que nous voyons. Mais combien d’entre nous comprennent réellement ce que sont les algorithmes? Si vous êtes parent, tuteur ou enseignant, êtes-vous prêt à enseigner aux jeunes comment utiliser l’IA de manière responsable?

Faux que ça cesse : Pensée critique vs désinformation
Alors, comment savoir si l’on pense vraiment de façon critique?
Pose-toi trois questions :
1. Qu’est-ce que je pense ou crois déjà à ce sujet?
Nous prêtons attention aux choses qui correspondent à ce que nous pensons déjà être vrai. Ce n’est pas toujours une mauvaise chose : la science, la médecine et d’autres sujets font tous l’objet d’un consensus : ce que les experts estiment être le plus vraisemblable, sur la base de toutes les preuves trouvées jusqu’à présent.

L’accès au bon contenu portant sur la science et sur la santé - Fiche-conseils
Voici trois conseils pour vous aider à trouver de l’information de qualité sur la santé et les sciences.
Vérifiez les références
Si la source est une personne, commencez par vérifier si elle existe vraiment et s’il s’agit d’un véritable expert en la matière. Les docteurs et les scientifiques sont habituellement des spécialistes, mais assurez-vous que la source possède des références dans le bon domaine. Par exemple, un chirurgien ne sera pas nécessairement expert en physique, et vice-versa.

Conseils en matière de sécurité dans les médias : Préadolescents (10 à 13 ans)
Deux grands changements surviennent à cet âge : le début de l’adolescence et (pour la plupart des enfants) le début de l’utilisation des téléphones et des médias sociaux. Bien que les plus jeunes utilisent la technologie numérique, il s’agit souvent d’un élément essentiel du développement et de l’épanouissement des préadolescents. Ils sont conscients des risques en ligne, comme les atteintes à la vie privée et les contacts avec des inconnus, mais le plus souvent de manière abstraite puisque ce sont les enseignants ou les parents qui leur en ont parlé, et non leurs pairs. Il en découle souvent un écart entre le risque qu’ils pensent courir et ce qu’ils font réellement.