Les enfants représentent un marché très convoité en matière de publicité : ils contrôlent près de 150 milliards de dollars de dépenses seulement aux États-Unis et ont toute une vie de dépenses devant eux.

Les parents de jeunes enfants ont un rôle important à jouer pour assurer leur protection contre l'envahissement du marketing. Selon le magazine américain Consumer Reports, « les jeunes enfants font mal la distinction entre la publicité et la réalité contenues dans les annonces, lesquelles peuvent déformer leur compréhension du monde ».

Définir le marché des « préadolescents » (8 à 12 ans) est l’une des plus récentes tendances dans le domaine de la publicité destinée aux enfants.

Comprendre les lignes directrices et les codes de la publicité

La publicité est une source importante de représentations stéréotypées de la masculinité.

Les jeunes ont accès à de plus en plus larges revenues disponibles et ils ont énormément d’influence sur les achats de leurs parents. Ces deux facteurs font que les jeunes sont les cibles idéaux pour le marketing et les publicités. La section qui suit élabore les enjeux du marketing ciblé aux enfants.
Dans cette section, vous trouverez nos ressources concernant les médias et leur influence sur nos vies, nos valeurs, et la consommation de biens matériaux, ainsi que sur la représentation et la diversité.

Cette unité interactive a été conçue pour aider les jeunes de 5 à 8 ans à reconnaître les techniques de marketing que l’on retrouve sur les sites Web ciblant les enfants.

Étonnamment, peu de cyberentreprises essaient vraiment de faire de l’argent. Bien sûr, à quelques exceptions près (comme Wikipédia), les bénéfices font certainement partie du plan d’activités, autrement il n’existerait pas tout ce capital de risque, mais, en général, l’approche consiste d’abord à trouver un bon produit ou service et à chercher ensuite à rendre l’entreprise rentable après avoir trouvé une clientèle stable. Les grandes entreprises profitables comme Google, YouTube et Facebook ont toutes commencé leurs activités à perte. Cette tendance se poursuit encore aujourd’hui : il est déjà difficile d’imaginer Internet sans Twitter, mais jusqu’à présent ce service ne rapporte pas beaucoup à ses créateurs (quoique ces derniers doivent assurément chercher des façons de le faire).

Le Gramercy Park de New York est une curieuse institution : deux acres d’espace vert clôturé accessible seulement aux propriétaires des résidences situées près du parc. (Pour visiter le parc, les non-résidents doivent séjourner au Gramercy Park Hotel ou devenir membres du Players Club ou du National Arts Club, et chacune de ces institutions dispose d’un nombre limité de clés.) Bien sûr, ce type de parcs privés est l’exception plutôt que la règle. Depuis l’époque de Frederick Law Olmsted, qui a fait campagne pour la création de parcs urbains partout en Amérique du Nord et a notamment aménagé Central Park, à New York, et le parc du Mont‑Royal à Montréal, nous nous attendons à ce que la plupart de nos espaces récréatifs soient publics. Les villes et les quartiers sont systématiquement cotés selon la quantité et la qualité des parcs, et toute suggestion visant à réduire ces services soulève toujours de vives réactions de la part des contribuables. Les terrains de jeu sont également publics par défaut.