Les parents de jeunes enfants ont un rôle important à jouer pour assurer leur protection contre l’envahissement du marketing. Selon le magazine américain Consumer Reports, « les jeunes enfants font mal la distinction entre la publicité et la réalité contenues dans les annonces, lesquelles peuvent déformer leur compréhension du monde ».

Définir le marché des préadolescents (8 à 12 ans) est l’une des plus récentes tendances dans le domaine de la publicité destinée aux enfants. N’étant plus de petits enfants et pas encore des adolescents, les préados commencent à développer leur identité et à accorder plus d’importance à l’image qu’ils projettent. Les spécialistes du marketing ont découvert qu’on peut faire beaucoup d’argent en traitant les préados comme des ados.

Publicité et consommation

Les jeunes ont accès à de plus en plus larges revenues disponibles et ils ont énormément d’influence sur les achats de leurs parents. Ces deux facteurs font que les jeunes sont les cibles idéaux pour le marketing et les publicités. La section qui suit élabore les enjeux du marketing ciblé aux enfants.

Enjeux des médias

Dans cette section, vous trouverez nos ressources concernant les médias et leur influence sur nos vies, nos valeurs, et la consommation de biens matériaux, ainsi que sur la représentation et la diversité.

Comprendre les lignes directrices et les codes de la publicité

Jouer sans se faire jouer

Ce jeu, conçu pour les jeunes de 8 à 10 ans, convie les joueurs à en apprendre davantage sur le marketing en ligne, la protection de la vie privée et les rencontres avec des étrangers.

Étonnamment, peu de cyberentreprises essaient vraiment de faire de l’argent. Bien sûr, à quelques exceptions près (comme Wikipédia), les bénéfices font certainement partie du plan d’activités, autrement il n’existerait pas tout ce capital de risque, mais, en général, l’approche consiste d’abord à trouver un bon produit ou service et à chercher ensuite à rendre l’entreprise rentable après avoir trouvé une clientèle stable. Les grandes entreprises profitables comme Google, YouTube et Facebook ont toutes commencé leurs activités à perte. Cette tendance se poursuit encore aujourd’hui : il est déjà difficile d’imaginer Internet sans Twitter, mais jusqu’à présent ce service ne rapporte pas beaucoup à ses créateurs (quoique ces derniers doivent assurément chercher des façons de le faire).

La Journée sans achats, c’est le 27 novembre ! Lancée à l’initiative de la Media Fondation à Vancouver, la Journée sans achats est maintenant suivie dans le monde entier. Le mot d’ordre de la journée est de ne rien acheter et d’utiliser le temps ainsi libéré pour réfléchir à nos habitudes de consommation.

Il existe une inquiétude grandissante à propos de la retouche d’images. En octobre dernier, la photo altérée de Filippa Hamilton dans une publicité de Ralph Laurencréait un petit scandale médiatique, et relançait la polémique à propos de l’incitation à l’anorexie provoquée par de telles photos. Cet incident arrivait au même moment que la proposition de loi française de la députée UMP Valérie Boyer relative à la signalisation des images retouchées : « Les photographies publicitaires de personnes dont l’apparence corporelle a été modifiée par un logiciel de traitement d’image doivent être accompagnées de la mention : “Photographie retouchée afin de modifier l’apparence corporelle d’une personne”. »

Malgré son grand âge, le Père Noël sait rester tendance. Cette année encore, sous le sapin, il y aura immanquablement de beaux gadgets technologiques, et bien sûr un ou deux jeux vidéo –une industrie qui se rit de la crise économique : au Canada, elle a réalisé une hausse des ventes de 36 pour cent entre 2007 et 2008.

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