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Toute personne qui découvre aujourd’hui Internet croira sans doute que ce monde fut créé précisément pour les adolescents… Et qui s’en étonnerait ? De fait, on peut affirmer qu’Internet semble subir une constante cure de rajeunissement depuis sa création – ce monde virtuel fut d’abord celui des scientifiques, puis le monde des étudiants universitaires en 1990, et enfin le monde des enfants et des ados. Il en va de même de plusieurs sites populaires : seuls les étudiants universitaires avaient accès à Facebook à ses débuts mais il est dorénavant tout aussi prisé par les ados (en réalité, les dernières recherches nous révèlent que chez les jeunes de 8 à 12 ans au Royaume-Uni, il y en a un sur cinq qui possède son compte Facebook, bien qu’en théorie, les conditions d’utilisation spécifient qu’il faut être âgé d’au moins 13 ans pour y avoir droit). Que ce soit le réseautage social, Wikipedia ou iTunes, Internet semble être conçu sur mesure pour les ados : un environnement social intense mais donnant une impression d’intimité, offrant une stimulation constante et des résultats immédiats. Malheureusement, on enseigne rarement aux ados comment utiliser Internet et quand on le fait, on se limite à transmettre des habiletés strictement techniques, plutôt que d’enseigner aux jeunes à jeter un regard critique sur les médias numériques et à faire preuve d’éthique et de discernement sur Internet. On néglige de leur enseigner la littératie numérique parce qu’on est persuadé que les jeunes connaissent parfaitement le sujet. Ils sont très habiles et fort à l’aise lorsqu’ils utilisent les outils et les environnements virtuels, c’est vrai – mais leur situation est comparable à celle d’un élève de 10e année parlant couramment le français : il se sent très à l’aise à converser en français, sans pour autant savoir rédiger correctement un texte français…surtout si on néglige de lui enseigner les rudiments et les règles de la langue écrite. C’est ici qu’entre en jeu la littératie.
La tragédie au marathon de Boston a soulevé des questions à propos du rôle que joue Internet dans la radicalisation des jeunes et, de façon plus générale, comment on peut se servir d’Internet pour perpétuer la haine.
Cela fait bientôt 15 ans que Mark Prensky a inventé le terme « enfants du numérique » pour décrire les jeunes ayant grandi avec Internet et les médias numériques. En fait, les enfants nés l’année de la publication de son livre sont maintenant au secondaire. Si, pour beaucoup de gens, l’image des jeunes naviguant comme des poissons dans l’eau sur les plateformes numériques persiste – ainsi que celle des adultes, les parents particulièrement, considérés (souvent par eux-mêmes) comme complètement dépassés –, il reste à savoir si cette perception correspond vraiment à la réalité. Les jeunes Canadiens ont-ils réellement des connaissances numériques de base ? Et s’ils ne sont pas des « enfants du numérique » qui acquièrent leurs compétences sans effort par eux-mêmes ou grâce à leurs pairs, les élèves apprennent-ils ce qu’ils ont besoin de savoir de leurs parents ou de leurs professeurs ?
Le sectarisme, sous ses diverses formes, est présent depuis longtemps, au moins depuis que les Grecques ont inventé le terme « barbare » pour signifier « toute personne qui ne fait pas partie de notre groupe » et probablement depuis encore plus longtemps. Il n’est donc pas surprenant que le racisme, le sexisme et les autres préjudices se soient frayé un chemin sur Internet. Le nouveau rapport de HabiloMédias intitulé Jeunes Canadiens dans un monde branché : Contenu raciste et sexiste en ligne examine la fréquence à laquelle les jeunes sont exposés aux préjudices, comment ils se sentent face à ceux-ci et comment ils y réagissent.
Que ce soit pour se préparer au futur marché de l’emploi ou simplement pour gérer les vies qu’ils mènent déjà en ligne, les jeunes Canadiens doivent avoir les compétences nécessaires en matière de littératie numérique. Mais qu’est-ce que la littératie numérique, et comment pouvons-nous nous assurer que tous les jeunes Canadiens acquièrent les compétences numériques dont ils ont besoin?
Cette année marque le 20e anniversaire de la Semaine sans écran (4 au 10 mai). Il est frappant de constater à quel point notre relation avec les médias d’écran a changé depuis ce temps.
Le nouveau programme d’Éducation physique et santé de l’Ontario a été publié cette année par le ministère de l’Éducation de l’Ontario et c’est la première révision majeure de ce sujet en près de 30 ans.
De nos jours, les médias sociaux sont partout. Si vous avez un téléphone intelligent ou un quelconque ordinateur, il est fort probable que vous avez au moins un compte de médias sociaux et que vous y vérifiez ce qui s’y passe tous les jours. À l’école secondaire, les médias sociaux vous entourent constamment! Qu’il s’agisse de Facebook, Twitter, ou Instagram, la vie scolaire au secondaire s’articule maintenant autour de ces trois entités. Excellent moyen pour entrer en contact avec vos amis, faire des projets, diffuser de l’information si vous faites partie d’un club scolaire ou sportif, vous pouvez même vous en servir pour rencontrer de nouvelles personnes. Même si les médias sociaux ont beaucoup à offrir, ils comportent également quelques inconvénients.
Partout dans le monde, le 8 mars est la Journée internationale de la femme, une journée visant à reconnaître les réalisations des femmes ainsi que les inégalités auxquelles les femmes font face. Cette année, le thème des Nations Unies est Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes, portant sur le Programme de développement durable d’ici 2030 des Nations Unies. Le thème de Condition féminine Canada – #légalitécesttoi – traite également de la parité hommes-femmes.
Depuis plus de 25 ans, les enseignants canadiens encouragent les élèves à aller en ligne et les préparent à utiliser Internet de façon sécuritaire, intelligente et responsable. Grâce au programme Rescol des années 1990, de nombreux jeunes canadiens ont eu leurs premières expériences des technologies réseautées dans les classes et les bibliothèques des écoles.