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Depuis que les médias alternatifs existent, les allosexuels ont su créer leurs propres médias. Les médias imprimés tels que les zines (revues à faible diffusion, en général bon marché), les brochures de même que le cinéma allosexuel ont dominé ce paysage médiatique, mais depuis l’avènement de l’ère électronique avec ses moyens de production moins coûteux et plus accessibles, on assiste à une explosion de médias allosexuels de toutes sortes.
Comme nous l’avons vu dans les sections précédentes, les personnages allosexuels, ainsi que les situations et les thèmes qui y sont liés se font de plus en plus présents dans les médias. Cependant, il est parfois difficile de déterminer si certaines représentations sont justes ou non. Après tout, un allosexuel peut, comme tout le monde, être un voyou, un idiot ou un rival, et beaucoup de personnages « négatifs » se retrouvent ainsi largement représentés et décrits.
La question de la représentation de certains groupes dans les médias, surtout des groupes considérés comme marginalisés, soulève très souvent le problème des stéréotypes. Or, il ne suffit pas toujours de briser les stéréotypes. La question n’est pas simple, et il ne faudrait pas se limiter à déterminer si la représentation que font les médias d’un personnage est positive ou négative.
Les choses ont bien changé en 30 ans : les allosexuels sont plus présents que jamais dans les médias. Libérés du secret et des allusions malveillantes, les gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres sont maintenant représentés à la télévision et dans les films grand public. L’image qu’on projette d’eux à l’écran est principalement positive : on les décrit comme des personnes stables, sur le marché du travail, charmantes, séduisantes, très appréciées et prospères. Malgré cela, il reste encore de nombreux défis à relever. Les sections suivantes examineront comment les médias mettent en scène et légitimisent ou délégitimisent les allosexuels et comment les médias traitant des allosexuels diffèrent de leurs pendants hétérosexuels. Pour commencer, il vaut la peine d’examiner l’évolution des critiques des médias traitant des allosexuels au cours des 30 dernières années.
Comme dans les autres médias, les personnes allosexuelles ont acquis une plus grande visibilité et présence dans le monde publicitaire, où les agences flirtent sans contredit avec le « dollar rose ». Il n’y a là rien de surprenant puisque la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle et transgenre représente un public cible évalué à environ 835 milliards de dollars.
Partage de fichiers Télécharger de la musique et des vidéos sont, avec les jeux vidéo, les activités majeures des jeunes Canadiens en ligne. Il est alors aisé de comprendre pourquoi le partage de fichier, communication poste à poste (« Pair à Pair », ou encore P2P), ainsi que les services de « casiers numériques », est particulièrement populaire auprès des jeunes : cette technique leur permet de chercher, puis d’accéder gratuitement à des musiques, des films ou des jeux vidéo par ailleurs payants et soumis au droit d’auteur.
Le réseautage social est l’une des activés en ligne les plus populaires au Canada : selon l’étude Canada en ligne !, 40 pour cent des canadiens, tous âges confondus, utilisent un site de réseautage social. Et Facebook est de loin le plus populaire de ces sites, avec plus de sept millions d’adhérents canadiens actifs.
L’une des préoccupations les plus importantes émises par les parents de jeunes utilisateurs d’Internet est la facilité avec laquelle ces derniers ont accès à la pornographie en ligne. Il existe des millions de sites pornographiques en ligne, les images sexuellement explicites qui étaient autrefois difficile d’accès n’étant maintenant qu’à quelques clics de souris.
Étant donné la grande probabilité que les jeunes rencontreront ou chercheront du contenu pornographique en ligne à un moment donné ou à un autre, sans compter les nombreux messages qu’ils reçoivent sur le sexe par l’intermédiaire d’autres médias, il est important que les parents jouent un rôle actif dans l’utilisation d’Internet de leurs enfants et commencent à leur parler des relations saines et de la sexualité à un très jeune âge pour les aider à contextualiser et à prendre des décisions quant au contenu qu’ils voient en ligne.
Il existe deux principales stratégies pour lutter contre la propagande haineuse en ligne et les cultures de haine dans la salle de classe : enseigner aux jeunes à les reconnaître et les déconstruire, puis leur donner les moyens d’intervenir par la réplique[1].