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Le réseautage social est l’une des activés en ligne les plus populaires au Canada : selon l’étude Canada en ligne !, 40 pour cent des canadiens, tous âges confondus, utilisent un site de réseautage social. Et Facebook est de loin le plus populaire de ces sites, avec plus de sept millions d’adhérents canadiens actifs.
Il existe deux principales stratégies pour lutter contre la propagande haineuse en ligne et les cultures de haine dans la salle de classe : enseigner aux jeunes à les reconnaître et les déconstruire, puis leur donner les moyens d’intervenir par la réplique[1].
Pour la plupart des jeunes, Internet c’est avant tout un lieu où développer des relations et si la majorité des interactions sociales sont positives, un nombre croissant de jeunes se servent de la technologie pour intimider et harceler les autres – un phénomène qui a pour nom « cyberintimidation ».
En ligne, la violence verbale ou psychologique est la forme la plus fréquente d’intimidation. L’intimidation sociale, une autre forme répandue – particulièrement chez les filles – comprend l’exclusion sociale et la propagation de médisances et de rumeurs.
Il est important de noter qu’il n’existe pas de profil unique du jeune qui intimide. Si certains jeunes correspondent à l’image traditionnelle de l’enfant agressif qui maîtrise mal ses impulsions, d’autres sont très sensibles aux nuances sociales et savent utiliser cette connaissance au détriment de leurs cibles [1].
La cyberintimidation est l’affaire de tout le monde, et la meilleure réponse réside dans l’action et la prévention. La base qui permettra de minimiser les risques liés à l’utilisation d’Internet est d’instaurer le plus tôt possible un échange ouvert avec son enfant sur ses activités en ligne, et d’établir avec lui des règles qui évolueront avec son âge.
Comment la loi traite-t-elle la cyberintimidation?
L’énorme richesse informationnelle que renferme Internet n’a pas échappé aux écoles, qui n’hésitent pas à envoyer les élèves sur le Web pour y faire de la recherche : selon une étude réalisée en 2009, 72 pour cent des enseignants donnent des devoirs impliquant l’utilisation d’Internet. Cependant, cette incitation à utiliser Internet n’est pas forcément précédée d’une formation sur la façon de rechercher sur le Net. Il est donc important pour les parents de pouvoir guider leurs enfants lorsqu’ils doivent faire des recherches en ligne.
Ce n’est que récemment que les recherches ont tourné leur attention vers le rôle des témoins dans les situations d’intimidation, et peu d’études portent précisément sur les témoins[1].
Vous pouvez librement imprimer et afficher ces affiches dans vos écoles, vos bibliothèques et dans vos centres communautaires.