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Lorsqu’on évoque les risques et les préjudices sexuels sur Internet, la grande majorité des gens pensent immédiatement aux prédateurs sexuels. Du fait de son caractère spectaculaire, le sujet est régulièrement abordé dans les médias, contribuant à le faire apparaître comme une préoccupation de premier plan. La réalité est tout autre, cependant. La protection des enfants en ligne est un sujet grave, mais il est important de relativiser le problème et d’éviter la panique.
Depuis que les médias alternatifs existent, les allosexuels ont su créer leurs propres médias. Les médias imprimés tels que les zines (revues à faible diffusion, en général bon marché), les brochures de même que le cinéma allosexuel ont dominé ce paysage médiatique, mais depuis l’avènement de l’ère électronique avec ses moyens de production moins coûteux et plus accessibles, on assiste à une explosion de médias allosexuels de toutes sortes.
La croyance populaire voulant que « minceur soit synonyme de beauté » est profondément ancrée dans notre société.
Où que nous posions le regard, nous sommes littéralement bombardés d’images de corps féminins, des femmes et des filles – et leurs attributs – servent à vendre n’importe quoi, de la nourriture en passant par les voitures.
Les questions en matière de médias et d’image corporelle tournent habituellement autour des filles mais voilà que les chercheurs et les professionnels de la santé s’intéressent également aux garçons depuis un certain temps.
Malgré la popularité d’Internet, le cinéma et la télévision demeurent encore les médias favoris chez les jeunes (bien qu’ils les utilisent de plus en plus en ligne) [1].
La publicité, surtout celle qui traite de mode et de cosmétiques, semble avoir un grand impact sur l’image de soi et sur l’apparence que nous « devrions » avoir.
La musique occupe une place importante chez les jeunes, surtout pendant l’adolescence. Un jeune consacrera plus d’heures à d’autres médias mais c’est sous l’influence des groupes musicaux qu’il cherchera son identité, qu’il choisira son style vestimentaire et adoptera un certain comportement.
Les médias numériques, en particulier Internet et le jeu vidéo, tiennent une place toujours croissante dans la vie de nos enfants et de nos jeunes. Et même lorsqu’ils consomment d’autres médias comme la télévision, la musique et le cinéma, ils le font souvent via Internet. Par ailleurs, on retrouve une page Web, un univers virtuel, des jeux vidéo ou d’autres sous-produits numériques gravitant autour de la plupart des médias qu’ils consomment – partant du simple jouet à l’émission télévisuelle.
Les jouets sont les médias auxquels les enfants sont les plus exposés et ces objets de consommation occupent une place importante tout au long de l’enfance : malgré la popularité des jeux électroniques, la moitié des enfants âgés de 14 ans ou moins ont demandé des jouets comme cadeaux de Noël en 2011 et, dans la catégorie des tout-petits, ce taux va en augmentant.[1] L’enfant reçoit donc les messages véhiculés par ces jouets et portant sur l’image corporelle au moment où, dans son développement, il est à se forger une identité sexuelle.