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La plupart des enfants vivent autant en ligne que hors ligne. Mais Internet requiert bon nombre de décisions morales et éthiques qui n’ont pas à être prises hors ligne. Ces conseils vous indiquent des façons d’aider vos enfants à acquérir une référence morale qui les guidera dans ces prises de décision.
Les enfants adorent apprendre, socialiser et s’amuser en ligne. Toutefois, ils ne sont pas forcément prêts à affronter un grand nombre des éléments du cyberespace. Voici quelques conseils pour éviter à vos enfants d’avoir des ennuis en ligne.
L’une des décisions éthiques auxquelles les enfants sont le plus confrontés en ligne concerne la façon dont ils accèdent au contenu comme la musique, les jeux et les vidéos, ainsi que l’utilisation qu’ils en font. Nous pouvons aider les enfants à faire les bons choix en les renseignant sur le sujet : dans le cadre d’une étude, le quart des jeunes ont affirmé qu’ils cesseraient d’accéder illégalement au contenu s’ils savaient clairement ce qui est légal et ce qui ne l’est pas.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Questions politiques ou constitutionnelles, incendies de forêts, pauvreté, abus sexuels et dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones (voir par exemple le dossier de Radio-Canada sur les jeunes autochtones qui s’attardent surtout aux problèmes que vivent ces jeunes). Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Cent ans de westerns et de documentaires ont formé l’idée que le public se fait des autochtones, du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
Depuis que les médias alternatifs existent, les allosexuels ont su créer leurs propres médias. Les médias imprimés tels que les zines (revues à faible diffusion, en général bon marché), les brochures de même que le cinéma allosexuel ont dominé ce paysage médiatique, mais depuis l’avènement de l’ère électronique avec ses moyens de production moins coûteux et plus accessibles, on assiste à une explosion de médias allosexuels de toutes sortes.
Comme nous l’avons vu dans les sections précédentes, les personnages allosexuels, ainsi que les situations et les thèmes qui y sont liés se font de plus en plus présents dans les médias. Cependant, il est parfois difficile de déterminer si certaines représentations sont justes ou non. Après tout, un allosexuel peut, comme tout le monde, être un voyou, un idiot ou un rival, et beaucoup de personnages « négatifs » se retrouvent ainsi largement représentés et décrits.
La question de la représentation de certains groupes dans les médias, surtout des groupes considérés comme marginalisés, soulève très souvent le problème des stéréotypes. Or, il ne suffit pas toujours de briser les stéréotypes. La question n’est pas simple, et il ne faudrait pas se limiter à déterminer si la représentation que font les médias d’un personnage est positive ou négative.
Les choses ont bien changé en 30 ans : les allosexuels sont plus présents que jamais dans les médias. Libérés du secret et des allusions malveillantes, les gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres sont maintenant représentés à la télévision et dans les films grand public. L’image qu’on projette d’eux à l’écran est principalement positive : on les décrit comme des personnes stables, sur le marché du travail, charmantes, séduisantes, très appréciées et prospères. Malgré cela, il reste encore de nombreux défis à relever. Les sections suivantes examineront comment les médias mettent en scène et légitimisent ou délégitimisent les allosexuels et comment les médias traitant des allosexuels diffèrent de leurs pendants hétérosexuels. Pour commencer, il vaut la peine d’examiner l’évolution des critiques des médias traitant des allosexuels au cours des 30 dernières années.