

Accompagnez vos enfants dans leur visionnement
Une des mesures les plus importantes que vous pouvez prendre pour familiariser vos enfants avec les medias médias est ce qu’on appelle l’engagement médiatique, ce qui comprend écouter de la musique, regarder la télévision, des films et des vidéos ensemble, découvrir leurs applications préférées et jouer à des jeux qu’ils aiment. Cela implique également de discuter avec eux de leur vie médiatique : les choses qu’ils aiment, qui les passionnent ou qu’ils attendent avec impatience, et les choses qui les inquiètent ou les agacent. Bien que d’être simplement avec eux soit une étape importante, il s’agit également d’une belle occasion d’aider vos enfants à exercer leur pensée critique face aux médias qu’ils consomment en leur posant des questions sur le sujet et en y donnant suite.

Inoffensifs les dessins animés ?
En tant que parent, nous sommes bien souvent préoccupés par les contenus médiatiques que consomment nos enfants. Car bien sûr, en plus d’être distrayants, nous aimerions bien que ceux-ci ne soient pas trop violents. Et qu’au mieux, ils véhiculent des valeurs socialement acceptables à nos chers petits.

Parler de la violence dans les médias avec les enfants
Parler avec les enfants de la violence dans les médias qu'ils consomment – soit la télévision, les films, les jeux vidéo, la musique et Internet – peut les aider à mettre la violence dans les médias en perspective et peut-être à en réduire l’impact. Voici des façons de lancer la discussion pour aider les enfants à développer la pensée critique nécessaire à la compréhension et au questionnement sur l'usage de la violence dans les médias.

Gérer l'écoute de la musique à la maison
Écoutez la musique que vos enfants apprécient. Lisez les paroles et discutez-en avec eux.

Pourquoi la violence est-elle si présente dans les médias ?
Les représentations de la violence ne sont pas nouvelles. En fait, la violence est un élément clé des médias depuis la naissance de la littérature : la poésie et le théâtre grec antique représentaient souvent des meurtres, des suicides et des actes d’automutilation ; de nombreuses pièces de Shakespeare exposent violence, torture, mutilation, viol, vengeance et terreur psychologique ; certains des livres les plus populaires du XIXe siècle étaient des romans à sensation qui ne manquaient pas d’être sanglants et horrifiants.

Le marketing de la violence (et la crainte de violence)
Nul ne sait mieux que l’industrie du marketing que les enfants et les jeunes représentent un énorme marché, autant par leur propre pouvoir d’achat que par l’influence qu’ils exercent sur les dépenses familiales.