Enseigner l’éthique en matière de vie privée
Avec les jeunes enfants, la meilleure approche consiste à établir un ensemble de règles claires et cohérentes, autant à la maison qu’à l’école, sur le partage du contenu d’autres personnes.
Avec les jeunes enfants, la meilleure approche consiste à établir un ensemble de règles claires et cohérentes, autant à la maison qu’à l’école, sur le partage du contenu d’autres personnes.
Alors que les jeunes participent activement au plagiat (95 % des élèves interrogés dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 admettent avoir participé à une forme de tricherie[i]), ils ont du mal à considérer que leurs actes de plagiat pourraient faire une victime. Au bout du compte, si personne n’est blessé, il est peu probable que nous ressentions de l’empathie, et sans elle, il est difficile de considérer quelque chose comme moralement répréhensible.
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Certaines des décisions éthiques les plus communes auxquels les jeunes sont confrontés en ligne concernent la propriété intellectuelle, mais il peut être particulièrement difficile d’enseigner aux jeunes à respecter la propriété intellectuelle puisqu’ils pourraient ne pas la considérer comme une question éthique.
Comment pouvons-nous aider les jeunes à développer de l’empathie affective? La meilleure approche dépend de l’âge des enfants. Les enfants commencent à comprendre l’empathie lorsqu’ils sont tout petits, mais à cet âge, ils se concentrent tellement sur le « moment présent » que la meilleure approche consiste à surveiller les situations au cours desquelles nous pouvons donner l’exemple et parler d’empathie avec eux. Lorsqu’un enfant fait quelque chose ou est témoin d’un événement qui a attristé quelqu’un, expliquez-leur calmement comment et pourquoi ils ont ressenti cette émotion. (Il peut également être important de le faire avec d’autres émotions, comme la peur et la joie.)
Dans cette leçon, les élèves découvrent que les émotions intenses, comme la colère et l'excitation, peuvent rendre le contrôle de leur comportement plus difficile. Ils abordent également le concept de l'empathie et examinent comment la communication numérique peut faire en sorte qu'il leur soit plus difficile d'éprouver de l'empathie pour les autres. Puis, les élèves lisent des scénarios qui présentent les deux côtés d'un conflit en ligne et ils envisagent des manières de le résoudre par des discussions permettant d'acquérir des outils de gestion émotionnelle et de résolution de conflits en ligne. Enfin, les élèves créent un produit médiatique qui illustre un de ces outils et permet de s'en rappeler.
Vous ne le réalisez peut-être pas, mais vous avez un grand pouvoir en ligne : vous pouvez remonter le moral des gens, les faire rire, et faire de votre école, de votre ville et même du monde entier un meilleur endroit. Cependant, vous pouvez également empirer les choses. C’est pourquoi vous devez penser à ce que vous dites et faites en ligne, et faire de votre mieux pour agir correctement.
Nous entendons constamment dire que le partage est une bonne chose. Et grâce à la technologie, nous pouvons partager nos idées, nos opinions, nos photos et nos vidéos avec nos amis ainsi que d’autres personnes. Rappelez-vous toujours que ce que vous partagez avec vos amis peut finir par être partagé avec d’autres personnes. C’est pourquoi il est important de réfléchir avant de partager.
Dans cette leçon, les élèves réfléchissent à l'importance des règles écrites et non écrites qui permettent d'apprendre et de jouer ensemble, en ligne et hors ligne.
Dans cette leçon, les élèves commencent par considérer un des cinq scénarios qui illustrent des relations malsaines avec les médias numériques : faire pression sur les autres pour qu’ils partagent du contenu privé, le harcèlement en ligne, le harcèlement et l’abus de confiance. Les élèves font ensuite le lien entre les scénarios et leurs propres expériences en donnant des exemples de ces comportements et en votant pour ceux qui s’appliquent le mieux à leur vie. L’enseignant mène ensuite une discussion dirigée sur les raisons pour lesquelles les comportements malsains pourraient être plus communs lorsque nous communiquons par les médias numériques et les façons dont ils peuvent être évités ou atténués. Les élèves font leur propre scénario dans lequel ils représentent des jeunes qui composent efficacement avec une des relations malsaines.