Exploitation sexuelle - Aperçu
L’internet permet aux jeunes de socialiser avec leurs amis et leur famille, de trouver des personnes avec qui ils partagent des intérêts communs, et des communautés pouvant leur fournir un soutien émotionnel.
L’internet permet aux jeunes de socialiser avec leurs amis et leur famille, de trouver des personnes avec qui ils partagent des intérêts communs, et des communautés pouvant leur fournir un soutien émotionnel.
La nature de l’exploitation sexuelle en ligne est largement méconnue : « Contrairement aux pédophiles (c’est-à-dire des individus ayant des intérêts sexuels pour les enfants) qui s’en prennent à de jeunes enfants, la plupart des crimes sexuels initiés sur Internet impliquent de jeunes adultes (principalement des hommes) qui ciblent et séduisent des adolescents pour les pousser à des rencontres sexuelles. » De même, le matériel d’exploitation sexuelle des enfants est le plus souvent produit par des membres de la famille des victimes, les pères étant les auteurs les plus fréquents. Même dans les cas de sextorsion, 60 % des jeunes qui en sont victimes connaissent les auteurs dans la vie réelle
En tant qu’adultes, nous voulons développer le plus tôt possible la résistance des enfants face aux choses de la vie. Cela comprend la façon de réagir au harcèlement et aux demandes qui les mettent mal à l’aise — que ce soit à l’école ou sur Internet. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, on les aidera à repérer et à gérer la manipulation émotionnelle. En fait, la majorité des adolescents savent gérer les demandes d’inconnus en ligne. Ce qui leur pose le plus de problèmes est la façon de gérer les avances sexuelles venant de personnes qu’ils connaissent.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
En 2017, un groupe de recherche a découvert que ce que les garçons voient dans les médias et ce qu’ils croient réellement sont deux choses très différentes[i].
La pression qu’exercent la publicité, la télévision, le cinéma et les nouveaux médias sur les adolescents pour qu’ils soient sexuellement attirants, et sexuellement actifs, est grande. De plus, les représentations médiatiques des relations donnent souvent des leçons malsaines.
« Il y a des publicités sur la façon dont nous devrions nous habiller et à quoi nous devrions ressembler, etc., et les gens disent ensuite de respecter les autres pour ce qu’ils choisissent d’être. D’accord, mais qu’est-ce qui vient en premier alors? »
Kelsey, 16 ans, citée dans Girl Talk
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
Cette section traite de la représentation des hommes, les garçons et de la masculinité dans les médias. On y discute de sujets tels que les stéréotypes masculins dans les médias, comment les enfants discernent la représentation de la masculinité dans les médias, comment divers médias contribuent aux stéréotypes masculins, l’autorité masculine dans le sport et la publicité et, enfin, on y aborde le rôle joué par les médias dans l’établissement des attitudes en regard de la masculinité.
Bien que de nombreuses préoccupations demeurent quant à la façon dont les genres sont représentés dans les médias, certains signes montrent que les choses sont en train de changer. Les rôles des femmes à la télévision, en particulier, sont devenus beaucoup plus variés et complexes au cours de la dernière décennie, allant de personnages durs et en contrôle comme Eve dans Killing Eve et Arya Stark dans Game of Thrones (Le trône de fer) à des personnages plus réalistes, mais toujours puissants comme la Dre Miranda Bailey dans Grey’s Anatomy (Dre Grey, leçons d’anatomie), alors qu’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision remettent en question les définitions étroites de la masculinité.