Masculinité et médias consacrés au sport
Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne.
Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne.
Les médias en disent long sur ce qui est important dans une société. Ce que nous voyons dans les médias peut avoir un impact sur la façon dont nous percevons les autres groupes et nous percevons nous-mêmes.
Ces deux dernières années nous ont gâté/e/s en matière de femmes politiques : aux États-Unis, Hillary Clinton et Sarah Palin (au premier plan sur la photo, si si…) étaient en lice pour les plus hautes fonctions de l'état ; Ségolène Royal faisait de même en France ; plus proche de nous, Pauline Marois devenait, le 26 juin 2007, la première Québécoise élue au poste de chef d'un parti politique.
La Loi sur la radiodiffusion du Canada, modifiée pour la dernière fois en 1991, énonce les lignes directrices de l’industrie en matière de représentation de la diversité.
Depuis plus de 100 ans, les médias façonnent la perception du public à l’égard des peuples autochtones. Du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
Bien que de nombreuses préoccupations demeurent quant à la façon dont les genres sont représentés dans les médias, certains signes montrent que les choses sont en train de changer. Les rôles des femmes à la télévision, en particulier, sont devenus beaucoup plus variés et complexes au cours de la dernière décennie, allant de personnages durs et en contrôle comme Eve dans Killing Eve et Arya Stark dans Game of Thrones (Le trône de fer) à des personnages plus réalistes, mais toujours puissants comme la Dre Miranda Bailey dans Grey’s Anatomy (Dre Grey, leçons d’anatomie), alors qu’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision remettent en question les définitions étroites de la masculinité.
Plus que toute autre chose dans les médias, la couverture médiatique influence les personnes et les questions qui font partie de la conversation nationale et la façon dont ces questions sont abordées[1]. Lorsqu’il est question des peuples et des communautés autochtones, les questions politiques ou constitutionnelles, les incendies de forêt, la pauvreté, les abus sexuels et la dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones. Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Nous sommes en train de vivre un changement radical en ce qui concerne les femmes et le cinéma, un changement dans le nombre de femmes qui le font, mais aussi un changement de mentalité. Des films réalisés par des femmes, cinéastes ou non, sortent chaque semaine et sont accueillis comme une évidence plutôt qu’une aberration. Certains dominent par leur succès commercial et une poignée d’entre eux agrément la saison des remises de prix. En dépit des préjugés et des obstacles persistants, les femmes réalisent désormais des films aux budgets, aux thèmes et aux distributions variées.
« Il y a des publicités sur la façon dont nous devrions nous habiller et à quoi nous devrions ressembler, etc., et les gens disent ensuite de respecter les autres pour ce qu’ils choisissent d’être. D’accord, mais qu’est-ce qui vient en premier alors? »
Kelsey, 16 ans, citée dans Girl Talk