

Pour connaître et se reconnaître : Diversité et médias
Le tutoriel Pour connaître et se reconnaître explore le rôle des médias grand public dans la formation de nos perceptions de la diversité. Le tutoriel explore ce que nous voyons, et ne voyons pas, à la télévision, dans les journaux, les jeux vidéo et les films, sur Internet et dans les autres médias. Le tutoriel examine les tendances communes dans la représentation de la diversité et les raisons qui sous-tendent ces tendances ; découvre certains des facteurs à l’origine des préjugés dans les médias lorsqu’il est question de diversité ; et, parle de l’importance de l’éducation aux médias pour aborder les enjeux de diversité et donner aux jeunes les moyens d’agir.

Faire face à la haine sur Internet
Le tutoriel Faire face à la haine sur Internet explore comment Internet est utilisé pour propager et encourager la haine, et comment les parents, les dirigeants communautaires et les éducateurs peuvent y répondre. La première partie donne un aperçu de la haine et des préjugés en ligne et de la manière dont ils peuvent radicaliser les jeunes et avoir un impact négatif sur les communautés en ligne et hors ligne. La deuxième partie explique comment les enseignants et les parents peuvent préparer les jeunes à reconnaître la haine en ligne, à y réagir et à la dénoncer lorsqu’ils en sont témoins.

Place des autochtones dans les nouvelles
Plus que toute autre chose dans les médias, la couverture médiatique influence les personnes et les questions qui font partie de la conversation nationale et la façon dont ces questions sont abordées[1]. Lorsqu’il est question des peuples et des communautés autochtones, les questions politiques ou constitutionnelles, les incendies de forêt, la pauvreté, les abus sexuels et la dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones. Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.

Influence des stéréotypes sur les jeunes
Des générations d’enfants nord-américains ont grandi en regardant des films de « cow-boys et d’Indiens » et en lisant Les Aventures de Tom Sawyer ou La Petite Maison dans la prairie. Ces films et romans populaires n’ont fait que renforcer l’idée que les autochtones appartenaient au passé, éternellement occupés à chasser le bison ou à se faire pourchasser par la cavalerie de l’armée américaine, et que le destin les avait placés pour toujours en marge de la « véritable » société. De telles impressions acquises dès le plus jeune âge sont difficiles à effacer: comme l’explique l’écrivain anishinaabe Jesse Wente, « en l’absence de représentations appropriées des peuples autochtones dans les médias, les fausses représentations deviennent la "vérité" acceptée[1] ».

Représentations dans les médias des femmes autochtones disparues et assassinées
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.

Comprendre la propagande haineuse sur Internet
Internet est devenu le moyen de communication par excellence dans le monde entier, et cette envergure internationale sans précédent, combinée à la difficulté de localiser la provenance des communications, a fait d’Internet l’outil idéal pour permettre aux extrémistes de présenter de vieilles haines sous un jour nouveau, de lever des fonds et de recruter des membres. À mesure qu’Internet s’est développé et a évolué, les groupes et les mouvements motivés par la haine se sont adaptés à cette nouvelle réalité. Ils ont créé des sites Web, des forums et des profils dans les réseaux sociaux et ont exercé leurs activités notamment sur les sites de jeux en ligne et en allant jusqu’à créer des versions parallèles de plateformes comme Twitter, YouTube et GoFundMe.