La représentation de la communauté 2SLGBTQINA+ dans les médias
« Il est révolutionnaire pour toute personne transgenre de choisir d’être vue et d’être visible dans un monde qui nous dit que nous ne devrions pas exister. » – Laverne Cox
« Il est révolutionnaire pour toute personne transgenre de choisir d’être vue et d’être visible dans un monde qui nous dit que nous ne devrions pas exister. » – Laverne Cox
Les médias autochtones existent depuis longtemps au Canada. Alors que les premiers journaux destinés aux Autochtones étaient publiés par des colons, il existe des journaux dirigés par des Autochtones depuis que le chef, médecin et éditeur ojibwé a lancé The Indian à Hagersville, en Ontario, en 1885. Cette tradition s’est poursuivie grâce à la parution de journaux comme le Wawatay News, basés dans le nord de l’Ontario, et le Windspeaker à Edmonton[1].
Les personnes 2SLGBTQINA+ participent à la production de leurs propres médias depuis que les médias alternatifs existent, mais depuis l’avènement de l’ère électronique et des appareils électroniques moins chers et plus accessibles pour la production, il y a eu une explosion de médias de toutes les sortes produits par des membres de la communauté 2SLGBTQINA+. La section suivante explore les façons dont les personnes 2SLGBTQINA+ ont cherché à revendiquer un espace pour elles-mêmes dans les médias et la culture.
Lorsqu’il est question de la représentation de divers groupes dans les médias, en particulier ceux que nous considérons comme marginalisés, les stéréotypes sont souvent au cœur des préoccupations. Mais l’élimination d’un stéréotype ne va peut-être pas assez loin, et la question peut être plus compliquée que de simplement déterminer si un personnage est représenté de manière positive ou négative. La section qui suit explore différentes approches du contenu s’adressant à la communauté 2SLGBTQINA+ en analysant diverses façons dont les médias populaires ont caractérisé les personnes 2SLGBTQINA+.
Avec avril, voici revenue « la semaine sans télé », une semaine particulièrement suivie dans les écoles québécoises, où certaines ont même courageusement élargi le défi à dix jours, et à tous les écrans (ordinateur, Game Boy, etc…). Car force est de constater que, même si le visionnement de la télévision décline, depuis quelques années, c'est aux dépens d'autres écrans.
Comme dans d’autres médias, les personnes 2SLGBTQINA+ ont acquis une présence plus importante et plus visible dans le monde de la publicité, les agences de publicité courtisant l’« argent rose ». Ce n’est pas surprenant étant donné que le pouvoir d’achat des personnes 2SLGBTQINA+ est estimé à environ 917 millions de dollars.