La télévision sociale et le « vivre ensemble »
Les technologies nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles? Lorsqu'il s'agit de la télé et des médias numériques, ces deux options peuvent très bien être valables.

Les technologies nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles? Lorsqu'il s'agit de la télé et des médias numériques, ces deux options peuvent très bien être valables.

L'une des images les plus célèbres de la vie en ligne est celle d'un dessin humoristique du New Yorker qui comportait la légende suivante : « On the Internet, nobody knows you’re a dog » (sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien). Le dessin humoristique, publié en 1993, a eu une énorme influence sur l'image imprimée dans l'imagination de l'opinion publique quant à Internet en tant que lieu où régnait l'anonymat. Il n'a pas fallu longtemps pour que cette vision humoristique de l'anonymat prenne une tournure sombre, car les parents ont commencé à craindre que les prédateurs d'Internet utilisent cette invisibilité pour attirer leurs enfants en se faisant passer pour des filles de douze ans. Il est toutefois instructif de considérer à quand remonte la publication de ce dessin humoristique et à quel point Internet a changé depuis.

Étonnamment, peu de cyberentreprises essaient vraiment de faire de l’argent. Bien sûr, à quelques exceptions près (comme Wikipédia), les bénéfices font certainement partie du plan d’activités, autrement il n’existerait pas tout ce capital de risque, mais, en général, l’approche consiste d’abord à trouver un bon produit ou service et à chercher ensuite à rendre l’entreprise rentable après avoir trouvé une clientèle stable. Les grandes entreprises profitables comme Google, YouTube et Facebook ont toutes commencé leurs activités à perte. Cette tendance se poursuit encore aujourd’hui : il est déjà difficile d’imaginer Internet sans Twitter, mais jusqu’à présent ce service ne rapporte pas beaucoup à ses créateurs (quoique ces derniers doivent assurément chercher des façons de le faire).

Le Gramercy Park de New York est une curieuse institution : deux acres d’espace vert clôturé accessible seulement aux propriétaires des résidences situées près du parc. (Pour visiter le parc, les non-résidents doivent séjourner au Gramercy Park Hotel ou devenir membres du Players Club ou du National Arts Club, et chacune de ces institutions dispose d’un nombre limité de clés.) Bien sûr, ce type de parcs privés est l’exception plutôt que la règle. Depuis l’époque de Frederick Law Olmsted, qui a fait campagne pour la création de parcs urbains partout en Amérique du Nord et a notamment aménagé Central Park, à New York, et le parc du Mont‑Royal à Montréal, nous nous attendons à ce que la plupart de nos espaces récréatifs soient publics. Les villes et les quartiers sont systématiquement cotés selon la quantité et la qualité des parcs, et toute suggestion visant à réduire ces services soulève toujours de vives réactions de la part des contribuables. Les terrains de jeu sont également publics par défaut.

En général, nous pensons que la vie en ligne de nos enfants est bien différente de leur vie hors ligne. En réalité, ces deux vies se chevauchent constamment, alternant d'une part les rencontres en personne dans la cour de l'école et d'autre part les textes et les réseaux sociaux à la maison. Sur Internet, par contre, il y a beaucoup de décisions éthiques et morales à prendre qu’on ne retrouve pas hors ligne.

Le thème de la Semaine éducation médias de cette année, « Que vend-on réellement? Aider les enfants à comprendre les messages publicitaires », me tient réellement à cœur. Après tout, j’ai passé ma carrière entière à travailler dans les différents secteurs liés au marketing et aux communications. Au bureau de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), je suis responsable du service qui emploie des experts de la publicité, des communications, des médias sociaux et des relations publiques.

Avec le lancement de la Xbox One ce novembre dernier, l’année 2013 a finalement fini d’accoucher de la nouvelle génération de consoles de jeux vidéo. La Wii U, la PlayStation 4 (PS4) et la Xbox One vont sûrement se retrouver sur la liste de plusieurs enfants au temps des fêtes cette année, mais ces nouvelles consoles sont loin d’être simplement un jeu d’enfant.

Comme parent, c’est parfois difficile, voire même impossible, de ne pas comparer nos enfants à ceux des autres. Bébés, c’était l’âge auquel ils ont fait leurs premiers pas ou prononcé leurs premiers mots.

Le 11 février est la Journée pour un Internet plus sûr, un événement international annuel organisé par InSafe pour promouvoir l’utilisation plus sécuritaire et plus responsable des technologies virtuelles, surtout chez les jeunes.

Quelqu’un m’a récemment envoyé une chronique, parue en décembre dernier dans le Globe and Mail, sur les méfaits de la pub destinée aux enfants. « Mais on n’a pas le droit de faire de la pub directement aux enfants au Canada! » lui ai-je répondu.