On assiste aujourd’hui à une résurgence de l’antisémitisme dans les médias populaires, et ce, non seulement au Canada mais aussi à l’échelle planétaire. Bien qu’il compte la quatrième plus importante communauté juive du monde, le Canada ne fait pas partie des pays où l’antisémitisme a augmenté le plus considérablement.
Dans cette leçon, les élèves développent leur capacité de raisonnement en apprenant à reconnaître différents types de raisonnements fallacieux, notamment ceux utilisés par les incitateurs à la haine pour diffuser la désinformation et alimenter la haine et l’intolérance.
Les enseignants des médias Anita Day et Guy Golan ont constaté une tension grandissante, depuis les années 1990, entre gens de foi et organes de presse [1]. Les médias et la religion sont deux concepts difficiles à concilier : la religion est souvent déformée dans les médias pour une multitude de raisons, que ce soit par fausses convictions ou par la dramatisation de la religion pour vendre des journaux ou attirer des téléspectateurs.
Les religions chrétiennes représentent aujourd’hui le groupe religieux le plus important du Canada avec plus de 70 pour cent de la population se définissant de confession chrétienne. La grande popularité du christianisme ne signifie pas pour autant que le traitement qu’en font les médias est toujours fidèle ou éclairé.
Le Canada est un pays multiculturel où se côtoient de nombreuses religions. Ces religions, cependant, ne sont pas toujours représentées équitablement dans les médias canadiens, qui en brossent souvent un portrait stéréotypé les marginalisant.
Dans cette leçon, les élèves évalueront la précision avec laquelle leurs émissions, leurs films et leurs jeux vidéo préférés reflètent la diversité culturelle de la société canadienne.
Cette leçon commence par la présentation d’une brève histoire du journalisme citoyen suivie d’une discussion de ce que signifie ce concept.
Français
Parlons des stéréotypes raciaux aux enfants
Les stéréotypes raciaux sont présents partout à la télévision et les émissions destinées à la jeunesse ne font pas exception. Le criminel au turban, l’Asiatique futé et le joueur de basket-ball noir magicien du ballon ne sont que quelques-uns des stéréotypes dont sont souvent truffés les dessins animés, les films et les téléromans. Repérer ces stéréotypes est souvent difficile pour les enfants ; pour eux, l’Amérindien brandissant son tomahawk ou l’Asiatique expert en karaté est un personnage familier et souvent fort amusant.
Au cours de cette leçon, les élèves sont initiés à l’histoire de la pratique du « blackface » (littéralement, « face noire » – une forme de représentation raciste traditionnelle dans laquelle les acteurs se maquillaient en noir pour évoquer les traits ethniques stéréotypés des Noirs aux États-Unis) et aux autres exemples d’acteurs qui proviennent de groupes majoritaires et jouent des personnages de groupes minoritaires, comme des acteurs blancs jouant des personnages asiatiques ou autochtones ainsi que des acteurs valides jouant des personnages atteints d’une incapacité.