Les médias diversifiés sur le plan racial et culturel – Obstacles et défis
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien avant que le Canada ne devienne une confédération, les minorités visibles créaient déjà leurs propres médias : la première parution du Provincial Freeman, un journal hebdomadaire écrit et publié par les Afro-Canadiens de la province du Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario), a été publiée le 24 mars 1854.
L’objectivité et l’exactitude font partie des valeurs journalistiques les plus importantes. Cependant, les médias d’information canadiens ont constamment sous-représenté et stéréotypé les groupes racialisés.
Les personnes handicapées pourraient être décrites comme une minorité invisible, à tout le moins dans les médias : bien qu’une partie notable de la population souffre d’une incapacité physique ou mentale, ces personnes étaient jusqu’à tout récemment presque totalement absentes des médias de masse. De plus, lorsque les personnes handicapées sont finalement représentées, elles le sont généralement de façon stéréotypée.
Les producteurs de médias reconnaissent devoir faire des efforts pour mieux représenter les personnes handicapées.
En 2017, un groupe de recherche a découvert que ce que les garçons voient dans les médias et ce qu’ils croient réellement sont deux choses très différentes[i].
La pression qu’exercent la publicité, la télévision, le cinéma et les nouveaux médias sur les adolescents pour qu’ils soient sexuellement attirants, et sexuellement actifs, est grande. De plus, les représentations médiatiques des relations donnent souvent des leçons malsaines.
« Il y a des publicités sur la façon dont nous devrions nous habiller et à quoi nous devrions ressembler, etc., et les gens disent ensuite de respecter les autres pour ce qu’ils choisissent d’être. D’accord, mais qu’est-ce qui vient en premier alors? »
Kelsey, 16 ans, citée dans Girl Talk
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
Bien que de nombreuses préoccupations demeurent quant à la façon dont les genres sont représentés dans les médias, certains signes montrent que les choses sont en train de changer. Les rôles des femmes à la télévision, en particulier, sont devenus beaucoup plus variés et complexes au cours de la dernière décennie, allant de personnages durs et en contrôle comme Eve dans Killing Eve et Arya Stark dans Game of Thrones (Le trône de fer) à des personnages plus réalistes, mais toujours puissants comme la Dre Miranda Bailey dans Grey’s Anatomy (Dre Grey, leçons d’anatomie), alors qu’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision remettent en question les définitions étroites de la masculinité.