Carrières des femmes dans les médias
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
Depuis les années 1960, les féministes font valoir qu'il « importe de savoir qui a du succès ». En ce qui a trait aux médias de masse, ce sont les hommes qui continuent de « réussir ».
Bien que de nombreuses préoccupations demeurent quant à la façon dont les genres sont représentés dans les médias, certains signes montrent que les choses sont en train de changer. Les rôles des femmes à la télévision, en particulier, sont devenus beaucoup plus variés et complexes au cours de la dernière décennie, allant de personnages durs et en contrôle comme Eve dans Killing Eve et Arya Stark dans Game of Thrones (Le trône de fer) à des personnages plus réalistes, mais toujours puissants comme la Dre Miranda Bailey dans Grey’s Anatomy (Dre Grey, leçons d’anatomie), alors qu’un nombre croissant de films et d’émissions de télévision remettent en question les définitions étroites de la masculinité.
Nous connaissons tous les stéréotypes : la femme fatale, la supermaman, la minette, la femme de carrière opportuniste. Peu importe le rôle, la télévision, le cinéma et les magazines populaires débordent d'images de femmes et de jeunes filles qui sont en général blanches, extrêmement minces et impeccablement maquillées, même après avoir anéanti un groupe de vampires ou confronté une phalange grecque.
La famille, les amis, l'école et la communauté jouent tous un rôle dans la manière dont les garçons perçoivent la masculinité. Les grands médias aident aussi à définir ce que doit être un « vrai » homme dans notre société. L'image renvoyée par les médias implique généralement que le contrôle de soi et des autres, l'esprit de compétition, la violence, l'indépendance financière et la désirabilité physique sont autant de qualités gagnantes quand on est un homme.
Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.
La Loi sur la radiodiffusion du Canada, modifiée pour la dernière fois en 1991, énonce les lignes directrices de l’industrie en matière de représentation de la diversité.
Bien que les adolescents peuvent sembler « avoir grandi », il faut encore aborder avec eux de nombreuses questions portant sur le contenu cinématographique. Même à l'adolescence, vous devez encore surveiller ce que vos jeunes regardent. Plusieurs films destinés aux jeunes ados d'environ 11 à 13 ans présentent un contenu peu approprié. Les systèmes de classement ne facilitent pas les choses puisque des films classés R (17 ans et +) au cinéma se retrouvent étiquetés 14A lorsqu'ils sortent en vidéos au Canada.
Le Canada se veut un pays multiculturel et diversifié, mais l’une des plus grandes critiques que l’on pourrait formuler à l’encontre du traitement de la religion dans les médias canadiens est qu’il ne reflète pas cette diversité.
Les stéréotypes se fondent en partie sur l’idée reçue que les membres d’un groupe distinct se ressemblent tous ou peuvent être classés dans un nombre restreint de catégories. Ceci est d’autant plus vrai pour les quelques cas de personnes handicapées représentées dans les médias.
Comme dans d’autres médias, les personnes 2SLGBTQINA+ ont acquis une présence plus importante et plus visible dans le monde de la publicité, les agences de publicité courtisant l’« argent rose ». Ce n’est pas surprenant étant donné que le pouvoir d’achat des personnes 2SLGBTQINA+ est estimé à environ 917 millions de dollars.