Les médias diversifiés sur le plan racial et culturel – Obstacles et défis
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Les groupes racialisés sont sous-représentés ou mal représentés dans les médias d’information, mais ils sont également dépeints de manière inexacte dans les médias de divertissement, qui ont tendance à renforcer les thèmes véhiculés dans les nouvelles. Bien que des changements positifs soient en train de se produire, il est important que le contenu des médias reflète de façon plus précise et plus juste la réalité du multiculturalisme canadien.
L’objectivité et l’exactitude font partie des valeurs journalistiques les plus importantes. Cependant, les médias d’information canadiens ont constamment sous-représenté et stéréotypé les groupes racialisés.
Les jeunes aujourd’hui passent plus de temps devant les écrans, dès un plus jeune âge, et à partir d’une plus grande variété d’appareils que jamais auparavant, ce qui mène un plus grand nombre de parents à chercher de l’aide pour savoir comment reprendre le contrôle du temps que leurs enfants passent devant un écran.
Dans cette leçon, les élèves exploreront les avantages et les inconvénients d’être des « citoyens à part entière » en ligne. Ils apprendront les raisons pour lesquelles les jeunes Canadiens ne s’opposent parfois pas aux préjudices fortuits (ou indistinctement préjugés fortuits) dont ils sont témoins en ligne et utiliseront l’outil Ma voix est plus forte que la haine pour s’exercer à différentes façons de réagir. Aussi, les élèves analyseront des mèmes comme moyen de répondre à la haine ou à d’autres comportements blessants en ligne et utiliseront l’outil « Ma voix est plus forte que la haine » pour créer un mème qu’ils peuvent utiliser pour s’opposer aux préjudices fortuits.
Bien qu’elle puisse être dispensée seule, cette leçon est la deuxième d’une série de leçons en deux parties qui a commencé par Ma voix est plus forte que la haine : L’impact de la haine. Si vous avez déjà offert cette leçon, il y a plusieurs sections ci-dessous que vous devrez seulement récapituler auprès de vos élèves.
Dans cette leçon, les élèves évalueront la précision avec laquelle leurs émissions, leurs films et leurs jeux vidéo préférés reflètent la diversité culturelle de la société canadienne.
Le guide de l’enseignant comprend une discussion approfondie sur des sujets tels que la haine en ligne, les préjugés fortuits, la déshumanisation et la cybercitoyenneté, ainsi que des instructions détaillées sur la façon de présenter les leçons d’une manière qui sera sûre sur le plan émotionnel pour les élèves.
Qu’entend-on par propagande?
La propagande n’est pas toujours mauvaise! Elle peut inspirer des émotions positives comme l’amour, la fierté et l’empathie. Elle peut nous persuader de faire des choses comme mettre notre ceinture de sécurité ou nous brosser les dents.
L’un des obstacles à la lutte aux préjugés par les jeunes est la peur d’avoir l’air de trop réagir, surtout s’ils ont l’impression que l’autre personne ne faisait que « plaisanter ». Cependant, derrière l’humour se cachent souvent des actes d’intimidation et des préjugés. Dans ce cours, les participants analyseront les représentations médiatiques de l’agression relationnelle, comme le sarcasme et l’humour méprisant. Ils réfléchiront aussi à la manière dont la communication en ligne peut rendre difficile à cerner l’ironie ou la satire et faire en sorte qu’il est plus facile de blesser quelqu’un sans le savoir. Ensuite, les participants réfléchiront à comment l’humour peut servir d’excuse aux préjugés et discuteront des manières d’y réagir.