Plagiat
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Répondre au plagiat
Alors que les jeunes participent activement au plagiat (95 % des élèves interrogés dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 admettent avoir participé à une forme de tricherie[i]), ils ont du mal à considérer que leurs actes de plagiat pourraient faire une victime. Au bout du compte, si personne n’est blessé, il est peu probable que nous ressentions de l’empathie, et sans elle, il est difficile de considérer quelque chose comme moralement répréhensible.
Éthique et renseignements personnels
L’une des plus grandes décisions éthiques que les jeunes doivent prendre concerne la façon de traiter les renseignements personnels des autres. Les services et les plateformes qu’utilisent les jeunes étant presque tous réseautés, chaque fois qu’un ami ou un contact affiche quelque chose, ils doivent décider s’ils veulent le partager et de quelle façon. Aussi, les jeunes pourraient partager par inadvertance les renseignements personnels d’autres personnes lorsqu’ils affichent leur propre contenu.
Enseigner l’éthique en matière de vie privée
Avec les jeunes enfants, la meilleure approche consiste à établir un ensemble de règles claires et cohérentes, autant à la maison qu’à l’école, sur le partage du contenu d’autres personnes.
Place des autochtones dans les nouvelles
Plus que toute autre chose dans les médias, la couverture médiatique influence les personnes et les questions qui font partie de la conversation nationale et la façon dont ces questions sont abordées[1]. Lorsqu’il est question des peuples et des communautés autochtones, les questions politiques ou constitutionnelles, les incendies de forêt, la pauvreté, les abus sexuels et la dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones. Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Représentations dans les médias des femmes autochtones disparues et assassinées
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.