Au secours! Youtube a avalé mon ado!
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Ce qu’il y a de fascinant avec l’adolescence je trouve – celle de nos ados en particulier, parce qu’en tant que parent, on est amené à l’observer de près – c’est qu’une situation qu’on pensait sous contrôle une journée peut s’avérer nécessiter certains ajustements du jour au lendemain. Aussi, je pense que d’avoir un adolescent à la maison, c’est un peu avoir cet immense privilège de voir en direct et à la seconde précise ce moment venu d’aborder certaines questions précises avec notre adolescent.
Dans cette leçon, les élèves pensent à la façon d'acquérir des valeurs et aux effets de celles-ci sur notre comportement, surtout en ligne. Ils commencent par comparer leurs hypothèses quant à la fréquence des comportements positifs et négatifs en ligne par rapport à des statistiques exactes, puis ils examinent comment le fait de croire qu'un comportement est plus ou moins fréquent qu'il ne l'est vraiment peut déterminer si on juge celui-ci comme étant acceptable ou non. Ensuite, l'enseignante ou l'enseignant présente une fable aux élèves dans laquelle des valeurs sont communiquées de manière ouverte et implicite, et les élèves discutent des façons par lesquelles ils ont acquis leurs propres valeurs. Puis, ils se tournent spécifiquement vers le contexte en ligne et ils examinent les valeurs qu’ils ont apprises à propos des comportements en ligne et la façon dont ils les ont acquises. Enfin, les élèves lisent des scénarios qui comportent des problèmes éthiques en ligne et ils présentent, par un jeu de rôle, des moyens de résoudre ces problèmes.
Bien que nous considérions parfois le monde virtuel comme une « réalité virtuelle », les choses que nous y faisons peuvent avoir des conséquences réelles. Lorsque nous utilisons le même écran pour parler à nos amis et tuer des extraterrestres, ou lorsque nous ne pouvons pas voir les gens que nous blessons, volons ou copions, il est facile d’oublier que les actions que nous réalisons en ligne ont de l’importance.
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Alors que les jeunes participent activement au plagiat (95 % des élèves interrogés dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 admettent avoir participé à une forme de tricherie[i]), ils ont du mal à considérer que leurs actes de plagiat pourraient faire une victime. Au bout du compte, si personne n’est blessé, il est peu probable que nous ressentions de l’empathie, et sans elle, il est difficile de considérer quelque chose comme moralement répréhensible.