Les conséquences de la violence - Activité
Les élèves reconnaissent l'absence ou la représentation irréaliste des conséquences de la violence dans les médias.
Les élèves reconnaissent l'absence ou la représentation irréaliste des conséquences de la violence dans les médias.
Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.
Ce module de trois jours permet aux élèves d’évaluer la couverture médiatique de certaines catastrophes naturelles et des événements qui s’ensuivent.
Cette leçon permet aux élèves de mieux comprendre ce qu’est la désignation de boucs émissaires et la altérisation et de voir comment ces comportements attisent la haine et l’intolérance.
La violence dans les médias est un sujet d’actualité récurrent depuis presque aussi longtemps que les médias de masse existent. Les causes de cette violence changent tous les deux ou trois ans : la musique, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, les émissions de télévision et les films.
Il est difficile de définir une fois pour toutes l’effet de la violence dans les médias sur les consommateurs et les jeunes. Un certain nombre de raisons expliquent cette difficulté, mais l’enjeu principal demeure la complexité à définir ou à classer des termes comme « violence » et « agression ».
Quoique les parents puissent trouver que certaines représentations de la violence sont tout à fait appropriées pour les jeunes, il existe un contenu très vaste disponible en ligne et dans les médias. Du personnage d'animation personnalisé par un chat qui reçoit une enclume sur la tête jusqu'à des images vidéo de blessures et de décès réels, les enfants et les jeunes ont accès à tout en ligne.
Les représentations de la violence ne sont pas nouvelles. En fait, la violence est un élément clé des médias depuis la naissance de la littérature : la poésie et le théâtre grec antique représentaient souvent des meurtres, des suicides et des actes d’automutilation ; de nombreuses pièces de Shakespeare exposent violence, torture, mutilation, viol, vengeance et terreur psychologique ; certains des livres les plus populaires du 19e siècle étaient des romans à sensation qui ne manquaient pas d’être sanglants et horrifiants.