Plagiat
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Le plagiat est étroitement associé à la propriété intellectuelle, quoique légèrement différent.
Alors que les jeunes participent activement au plagiat (95 % des élèves interrogés dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 admettent avoir participé à une forme de tricherie[i]), ils ont du mal à considérer que leurs actes de plagiat pourraient faire une victime. Au bout du compte, si personne n’est blessé, il est peu probable que nous ressentions de l’empathie, et sans elle, il est difficile de considérer quelque chose comme moralement répréhensible.
Tout d'abord, vous ne pouvez pas choisir de renoncer au privilège – le privilège est, par définition, un avantage immérité et vous ne pouvez pas choisir de vous en extraire. La culpabilité et la honte ne sont toutefois pas des manières productives d'aborder le privilège.
Des générations d’enfants nord-américains ont grandi en regardant des films de « cow-boys et d’Indiens » et en lisant Les Aventures de Tom Sawyer ou La Petite Maison dans la prairie. Ces films et romans populaires n’ont fait que renforcer l’idée que les autochtones appartenaient au passé, éternellement occupés à chasser le bison ou à se faire pourchasser par la cavalerie de l’armée américaine, et que le destin les avait placés pour toujours en marge de la « véritable » société. De telles impressions acquises dès le plus jeune âge sont difficiles à effacer: comme l’explique l’écrivain anishinaabe Jesse Wente, « en l’absence de représentations appropriées des peuples autochtones dans les médias, les fausses représentations deviennent la "vérité" acceptée[1] ».
Le chef métis Louis Riel a prétendument prédit au XIXe siècle : « Mon peuple va s’endormir pour cent ans et ce seront ses artistes qui le réveilleront. » La plupart des groupes autochtones du Canada privilégiaient la tradition orale pour transmettre une idée, un message ou une valeur.
L’éducation aux médias peut aider les jeunes à mettre en perspective l’image qui leur est donnée des communautés autochtones en leur faisant à comprendre le fonctionnement des médias, les raisons de l’existence des stéréotypes, les pouvoirs décisionnels et l’importance de savoir qui décide du contenu d’une émission ou d’un journal.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».
Les études portant sur les aspects sexospécifiques du sextage montrent systématiquement que tandis que les garçons qui envoient des sextos sont peu critiqués, les filles qui le font sont perçues comme étant sexuellement immorales: on considère que les filles qui envoient des sextos utilisent leur sexualité pour obtenir de l’attention alors qu’on assume que les garçons (même si leurs sextos deviennent publics) le font pour obtenir l’attention d’un seul partenaire potentiel [1].
La recherche de HabiloMédias a examiné l’impact de quatre mécanismes de désengagement moral.