Haine ou débat ?
Dans cette leçon, les élèves découvriront la différence entre le débat légitime sur une question politique et les arguments fondés sur la haine.
Dans cette leçon, les élèves découvriront la différence entre le débat légitime sur une question politique et les arguments fondés sur la haine.
Cette leçon vise à faire comprendre aux élèves la tension inévitable qui existe dans une société démocratique entre la liberté d’expression et le droit d’être protégé contre l’incitation à la haine. Ils apprennent également que le Canada a traité de ces questions au sein du Code criminel, de la Charte canadienne des droits et libertés, et des lois sur les droits de la personne au Canada, et discutent ensuite des différentes méthodes que les plateformes pourraient utiliser pour modérer le discours haineux.
La plupart des jeunes sont témoins de haine et de préjudices en ligne, et la plupart d’entre eux disent qu’il est important d’intervenir. Mais que tu aies vu une vidéo contenant des théories du complot racistes ou un ami partager un mème offensant, il peut être difficile de savoir quoi faire.
La plupart des enfants sont témoins de haine et de préjugés dans des espaces comme les jeux, les réseaux sociaux et les vidéos en ligne. Ils disent également qu’ils veulent intervenir lorsqu’ils en sont témoins, mais ne savent pas quoi faire.
Nous avons compilé quelques-unes de nos meilleures ressources pour aider votre famille pendant ces temps douteux.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Ce qu’il y a de fascinant avec l’adolescence je trouve – celle de nos ados en particulier, parce qu’en tant que parent, on est amené à l’observer de près – c’est qu’une situation qu’on pensait sous contrôle une journée peut s’avérer nécessiter certains ajustements du jour au lendemain. Aussi, je pense que d’avoir un adolescent à la maison, c’est un peu avoir cet immense privilège de voir en direct et à la seconde précise ce moment venu d’aborder certaines questions précises avec notre adolescent.
Les jeunes sont souvent réticents à interpeller leurs amis ou leurs proches qui disent ou font des choses préjudiciables en ligne parce qu’ils craignent de susciter leur colère ou ne sont pas certains que la personne avait l’intention de porter des préjugés. Le fait de braquer les projecteurs sur quelqu’un pour une chose qu’il a dite ou faite risque de provoquer chez lui un sentiment de culpabilité ou de colère sans le faire changer d’avis sur l’incidence de ses actions. La situation pourrait aussi se retourner contre celui ou celle qui interpelle plutôt que de porter sur ce qui a été fait ou dit.
La présente leçon initie les élèves à la notion d’« interpellation » – c’est-à-dire le fait de communiquer avec quelqu’un en privé en supposant qu’il ne voulait pas faire de mal – et explore les façons de l’appliquer aux préjugés irréfléchis en ligne et aux réactions aux stéréotypes et autres représentations négatives dans les médias. Finalement, les élèves explorent les avantages de l’« interpellation » et de la « dénonciation » et apprennent à déterminer la meilleure stratégie à adopter selon la situation.
Ma voix est plus forte que la haine, la plus récente ressource de HabiloMédias, utilise des outils de narration numérique et de création de mèmes pour encourager les jeunes à intervenir face à la haine en ligne.
Cette leçon permet aux élèves de mieux comprendre ce qu’est la désignation de boucs émissaires et la altérisation et de voir comment ces comportements attisent la haine et l’intolérance.