Internet et l'économie de l'attention
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
La dichotomie faite par Prensky à propos des « natifs » et des « immigrants » du numérique est de plus en plus chahutée. Dans l'article Evidence Doesn't Support Generational Distinction, Mark Bullen, du BC Institute of Technology, note que « C'est un fait accepté presque sans discussion que la génération Net, comme on l'appelle, est fondamentalement différente des générations précédentes, et que donc on devrait changer la façon de traiter cette nouvelle génération de travailleurs, d'étudiants, et de consommateurs. » Selon les partisans de cette idée, non seulement les nouvelles technologies font partie intégrante de la vie de la nouvelle génération, mais du fait que, à l'instar d'Obélix, ils sont tombés dedans quand ils étaient petits, leur développement (cérébral, dans leur cas) s'en est trouvé modifié par rapport aux générations précédentes.
Il y a quelques mois, James H. Billington, le bibliothécaire en titre de la bibliothèque nationale américaine déplorait que les communications électroniques étaient en train de détruire « l'unité de base de la pensée humaine : la phrase ».
Au moins depuis l’époque du film The Birth of a Nation (1915), Hollywood se tourne vers l’histoire pour produire des films. Un survol rapide des nominations aux Oscars de cette année prouve que cette tendance se maintient plus que jamais; cinq nominations sur neuf pour le meilleur film — Argo, Django Unchained, Les Misérables, Zero Dark Thirty et Lincoln (le grand favori) ayant un fondement historique quelconque. Bien sûr, chacun a adopté une approche qui lui est propre : la toile de fond historique pour Les Misérables, le rêve de vengeance de Django Unchained, l’étude psychologique théorique de Lincoln, le docudrame de Zero Dark Thirty, et le thriller historique pour Argo.
La plupart des enfants aiment les jeux de rôle et adorent imiter les superhéros qu'ils voient à la télé. Cependant, plusieurs professeurs et animateurs en garderie ont dénoncé les effets néfastes sur les enfants des émissions de superhéros à la télévision. Ce genre de séries aux scènes de violence à répétition excitent les enfants et créent souvent des batailles d'enfants que le professeur ou l'animateur a beaucoup de mal à contrôler.
L'image que les médias nous donnent des hommes et des femmes se base souvent sur les stéréotypes présents dans la société. Les enfants peuvent en être affectés aussi bien dans l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes que dans leurs relations avec les autres. Il est donc important de leur apprendre à reconnaître les stéréotypes sexistes dans les différents médias.
Les stéréotypes raciaux sont présents partout à la télévision et les émissions destinées à la jeunesse ne font pas exception. Le criminel au turban, l'Asiatique futé et le joueur de basket-ball noir magicien du ballon ne sont que quelques-uns des stéréotypes dont sont souvent truffés les dessins animés, les films et les téléromans. Repérer ces stéréotypes est souvent difficile pour les enfants ; pour eux, l'Amérindien brandissant son tomahawk ou l'Asiatique expert en karaté est un personnage familier et souvent fort amusant.