L'alcool, la publicité et les jeunes - Comprendre le fonctionnement des marques - Activité
Cette troisième activité est une étape nécessaire avant d’aborder Interpréter les messages publicitaires, le quatrième et dernier volet de la série.
Cette troisième activité est une étape nécessaire avant d’aborder Interpréter les messages publicitaires, le quatrième et dernier volet de la série.
Qu’on se le dise!
Être parent aujourd’hui, c’est loin d’être toujours simple! Il suffit en effet de penser à toutes ces injonctions qui nous sont faites constamment, parmi lesquelles nous nous retrouvons désormais à devoir légiférer en plus sur la consommation des écrans par nos chers ados!
La plupart des jeunes sont témoins de haine et de préjudices en ligne, et la plupart d’entre eux disent qu’il est important d’intervenir. Mais que tu aies vu une vidéo contenant des théories du complot racistes ou un ami partager un mème offensant, il peut être difficile de savoir quoi faire.
La plupart des enfants sont témoins de haine et de préjugés dans des espaces comme les jeux, les réseaux sociaux et les vidéos en ligne. Ils disent également qu’ils veulent intervenir lorsqu’ils en sont témoins, mais ne savent pas quoi faire.
Parfois je me dis que le monde a bien changé depuis mon adolescence. Lorsque je regarde mon ado, aujourd’hui âgé de 13 ans, perpétuellement connecté à son téléphone, comme si celui-ci lui était greffé à la main, il m’arrive d’avoir l’impression que mille ans nous séparent (minimum comme dirait l’autre!)
Je ne sais pas pour vous mais l’un des grands défis auquel la dernière année – covidesque – aura confronté ma famille, comme la vôtre probablement, c’est incontestablement celui de couper les liens avec tout ce monde numérique. Un monde qui a littéralement envahi toutes les sphères de nos vies avec la force d’un tsunami.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Les jeunes sont souvent réticents à interpeller leurs amis ou leurs proches qui disent ou font des choses préjudiciables en ligne parce qu’ils craignent de susciter leur colère ou ne sont pas certains que la personne avait l’intention de porter des préjugés. Le fait de braquer les projecteurs sur quelqu’un pour une chose qu’il a dite ou faite risque de provoquer chez lui un sentiment de culpabilité ou de colère sans le faire changer d’avis sur l’incidence de ses actions. La situation pourrait aussi se retourner contre celui ou celle qui interpelle plutôt que de porter sur ce qui a été fait ou dit.
La présente leçon initie les élèves à la notion d’« interpellation » – c’est-à-dire le fait de communiquer avec quelqu’un en privé en supposant qu’il ne voulait pas faire de mal – et explore les façons de l’appliquer aux préjugés irréfléchis en ligne et aux réactions aux stéréotypes et autres représentations négatives dans les médias. Finalement, les élèves explorent les avantages de l’« interpellation » et de la « dénonciation » et apprennent à déterminer la meilleure stratégie à adopter selon la situation.