Enseigner l’éthique en matière de vie privée
Avec les jeunes enfants, la meilleure approche consiste à établir un ensemble de règles claires et cohérentes, autant à la maison qu’à l’école, sur le partage du contenu d’autres personnes.
Avec les jeunes enfants, la meilleure approche consiste à établir un ensemble de règles claires et cohérentes, autant à la maison qu’à l’école, sur le partage du contenu d’autres personnes.
Les médias autochtones existent depuis longtemps au Canada. Alors que les premiers journaux destinés aux Autochtones étaient publiés par des colons, il existe des journaux dirigés par des Autochtones depuis que le chef, médecin et éditeur ojibwé a lancé The Indian à Hagersville, en Ontario, en 1885. Cette tradition s’est poursuivie grâce à la parution de journaux comme le Wawatay News, basés dans le nord de l’Ontario, et le Windspeaker à Edmonton[1].
Plus que toute autre chose dans les médias, la couverture médiatique influence les personnes et les questions qui font partie de la conversation nationale et la façon dont ces questions sont abordées[1]. Lorsqu’il est question des peuples et des communautés autochtones, les questions politiques ou constitutionnelles, les incendies de forêt, la pauvreté, les abus sexuels et la dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones. Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Depuis plus de 100 ans, les médias façonnent la perception du public à l’égard des peuples autochtones. Du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Il est important de faire connaître aux jeunes les lois qui s’appliquent à ce qu’ils font en ligne, ainsi que d’établir des règles à la maison qui couvrent les comportements en ligne.
Que veut-on dire par éthique et agir de façon éthique? Essentiellement, l’éthique est la façon dont nous déterminons qu’une action que nous réalisons, ou que quelqu’un d’autre réalise, est appropriée ou non. L’élément le plus fondamental de l’éthique est l’empathie, soit la capacité d’imaginer et de comprendre comment les autres se sentent. Nous commençons habituellement à apprendre l’empathie lorsque nous sommes petits, mais la suite de cet apprentissage, et sa pratique dépendent largement de ce qu’on nous enseigne.
Malgré toutes les préoccupations relatives aux jeunes et aux médias numériques, l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché de HabiloMédias a permis de conclure non seulement que la plupart des jeunes ne s’attirent pas des ennuis en ligne, mais qu’ils sont souvent gentils et attentionnés avec les gens qu’ils connaissent.