Récits de violence contre les femmes et les minorités
Voilà la source que vous avez souillée de votre fange ;
voilà le bel été que vous avez mêlé à votre hiver.
Vous avez tué son mari ; et, pour ce crime infâme,
deux de ses frères ont été condamnés à mort ;
ma main coupée n’a été pour vous qu’un jeu plaisant ;
ses deux mains, sa langue, et cette chose plus précieuse
que mains et que langue, son innocence immaculée,
traîtres inhumains, vous les avez violemment ravies.
Titus Andronicus, Acte V, Scène II.