Réponses
Les parents, les écoles et la loi essaient de trouver la meilleure façon de réagir à ce problème.
Les parents, les écoles et la loi essaient de trouver la meilleure façon de réagir à ce problème.
Le sexto est utilisé par les jeunes dans trois contextes typiques : comme un substitut à l’activité sexuelle chez des jeunes qui ne sont pas encore actifs sexuellement (généralement à la fin du primaire et au début du secondaire), comme marque d’intérêt amoureux envers une personne avec laquelle on souhaite nouer une relation amoureuse, et comme une partie de la relation amoureuse chez les adolescents sexuellement actifs : s’échanger des photos dénudées est une preuve de son engagement envers l’autre.
La moitié des jeunes Canadiens âgés de 16 à 20 ans ont déjà reçu un message à contenu sexuel (photographie de nudité complète ou partielle ou « sexy ») sans l’avoir sollicité. Quel que soit le nom qu’on donne à la chose – sextos, photos de nu, selfie nu ou simplement photos... Ce n’est pas nécessairement une chose souhaitée. Et même si tu as demandé de recevoir une telle image, tu dois faire de bons choix pour protéger la vie privée de son expéditeur. De plus, il n’y a aucune excuse justifiant le fait de relayer ou de partager un message à contenu sexuel qu’on t’a envoyé.
Cette vidéo d’ouverture pour la série de vidéos sur les concepts clés de l’éducation aux médias explique aux élèves que le mot média – qu’ils connaissent peut-être déjà dans le sens de l’industrie des médias (« les médias ») – se rapporte aux canaux de communication entre une personne ou un groupe de personnes et l’auditoire visé.
Dans cette leçon, les élèves comparent des publicités imprimées et télévisées pour un même produit et discutent des avantages et des inconvénients de chaque média pour transmettre un message particulier. La classe trouve des idées pour un message d’intérêt public, détermine le média qui conviendrait le mieux pour transmettre ce message et discute des raisons de ce choix.
L’exposition au contenu à caractère sexuel constitue l’une des principales préoccupations des parents canadiens concernant l’expérience en ligne de leurs enfants, et aussi l’une des principales préoccupations des enfants eux-mêmes. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : bien qu’il n’y ait plus de sites explicitement pornographiques sur les plateformes et les sites Web préférés des enfants et que les services qu’ils préfèrent, comme TikTok et Instagram, interdisent les contenus sexuellement explicites, près du tiers des enfants canadiens ont été exposés à du contenu pornographique en ligne sans en avoir cherché.
Nous savons que les jeunes accèdent à du contenu explicite en ligne. Nous en savons moins sur la façon dont cette exposition influence leurs attitudes et comportements. Si les enfants trouvent des renseignements exacts et appropriés à propos de la santé sexuelle ou de relations saines, alors il s’agit d’une chose positive, mais s’ils sont principalement exposés à la pornographie, alors ils pourraient plutôt recevoir des messages faussés sur les relations et les comportements sexuels.
Étant donné la grande probabilité que les jeunes rencontrent ou cherchent du contenu pornographique en ligne à un moment donné ou à un autre, sans compter les nombreux messages qu’ils reçoivent sur le sexe par l’intermédiaire d’autres médias, il est important que les parents jouent un rôle actif dans l’utilisation d’Internet de leurs enfants et commencent à leur parler des relations saines et de la sexualité à un très jeune âge pour les aider à contextualiser et à prendre des décisions quant au contenu qu’ils voient en ligne.
Dans cette leçon, les élèves découvriront le Jour de la Terre et le thème des « villes vertes ». Après avoir écouté une courte présentation sur le concept de « ville verte » et les éléments qui la composent (p. ex. sources d’énergie renouvelable comme des panneaux solaires, bâtiments plus écoénergétiques, programmes de recyclage, propreté supérieure de l’air et de l’eau), les élèves participeront à une activité au cours de laquelle ils recenseront le nombre de parcs sur une carte de leur ville ou de leur quartier. Les cartes seront ensuite analysées en tant que média et les élèves discuteront de leur création, des éléments qu’elles montrent et ne montrent pas, et de leur efficacité à communiquer des informations sur l’environnement.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date. Mais en cherchant sur le web, je suis facilement arrivée sur d’autres articles – celui de The Conversation d’avril dernier notamment – qui évoquaient la même réalité.