Les sites de réseautage social sont des lieux permettant de créer ou de maintenir des relations sociales entre amis (anciens ou actuels), ainsi que d’étendre son réseau. Le but de ces sites est varié : certains, comme LinkedIn, privilégient les relations professionnel ; d’autres, comme Flixster, s’organisent autour d’une passion (ici le cinéma), d’autres encore, comme Facebook, s’attache à relier amis et famille.
En matière de réseautage, les jeunes ne sont pas en reste : la majorité (53 %) des adolescents participe à une activité sociale en ligne, et ceci quotidiennement pour la moitié d’entre eux. C’est d’ailleurs sur ce genre de sites qu’ils passent le plus clair de leur temps lorsqu’ils sont sur Internet. Ils s’y laissent des messages, partagent des liens ou informations intéressantes (pouvant aller des loisirs à l’aide aux devoirs), diffusent des photos ou des vidéos, etc..
Et comme pour les adultes, Facebook est le site de réseautage social le plus populaire auprès des adolescents canadiens – alors que les plus jeunes, eux, se socialiseront dans les mondes virtuels tels que Club Penguin, Webkinz et Neopets.
Ce vous devez savoir
- Comme pour la majorité des technologies, les jeunes utilisent les sites de réseautage social différemment des adultes. Les adolescents voient ces sites comme des endroits où se retrouver entre amis, l’équivalent virtuel du parc ou du centre commercial pour la génération précédente. Même si, comme les adultes, les jeunes cherchent à y retrouver d’anciens amis et à s’en faire de nouveaux, leur intérêt principal reste les discussions et l’organisation de leurs loisirs avec leurs amis actuels.
- Le défi principal que posent les sites de réseaux sociaux est l’accès qu’il donne aux renseignements personnels de l’utilisateur. Plutôt que de bannir les sites de réseaux sociaux, il s’agit d’apprendre aux jeunes comment protéger et respecter la vie privée en ligne. Les adultes devraient s’assurer que les jeunes comprennent bien les conséquences qu’il peut y avoir à publier dans un espace public les détails de sa vie privée où n’importe qui peut récupérer leurs informations, photos et vidéos.
- Les photos publiées dans les sites de réseautage social peuvent être particulièrement problématiques pour les adolescents. Beaucoup de ces sites permettent aux gens d’étiqueter les personnes représentées sur les photos. Il est toujours possible que des photos embarrassantes soient postées sans la permission de l’intéressé, et avec son nom. Certaines photos traînent ainsi longtemps sur le Net, courant le risque de hanter un jeune lorsqu’il cherchera un travail ou une université.
Ces photos peuvent être difficiles à éradiquer. Il faut le demander directement à la personne qui les a affichées. Le mauvais goût n’est pas une condition suffisante pour l’y obliger : Facebook, par exemple, stipule qu’il ne peut obliger quelqu’un à retirer des photos que si elles vont à l’encontre des Conditions d’utilisation du site.
Les nouvelles technologies nécessitent de développer une nouvelle forme de courtoisie. Demander la permission aux intéressés lorsqu’on veut poster ou étiqueter une photo d’eux en ligne devrait faire partie de ces règles de politesse de base (sans parler du fait qu’il faut bien réfléchir aux photos qu’on veut mettre en ligne au départ !). - Les médias sociaux tels que Facebook, les messages textes et les messages instantanés sont une façon très efficace de planifier les fêtes – le problème, cependant, est qu’il est difficile de contrôler le nombre de personnes qui recevront l’invitation. Les adultes devraient parler aux jeunes des risques d’afficher des renseignements sur une fête directement sur leur page de réseau social.
Problèmes lies à la vie privée
Lorsqu’on veut afficher quelque chose en ligne, il s’agit de la considérer non seulement en fonction du public visé (vos amis), mais aussi de l’auditoire possible – depuis les publicitaires jusqu’aux indésirables avec lesquels vous ne voudriez certainement pas partager vos renseignements et commentaires personnels.
Il est important d’apprendre à utiliser les réglages de confidentialité sur les sites de réseautage social, afin de protéger non seulement ses renseignements personnels, mais aussi sa réputation.
Facebook étant de loin le réseau social le plus populaire auprès des jeunes Canadiens, prenons-le comme exemple concret : lorsqu’on s’inscrit à Facebook, le site incite à fournir beaucoup de renseignements personnels par le biais de « formulaires » à compléter. Le site offre également des options et réglages destinés à restreindre l’accès à vos renseignements personnels, mais les jeunes ne s’en servent généralement pas, et se contentent de l’option par défaut – ce qui n’est pas une bonne idée : la majorité des informations mises sur leur profil se retrouvent alors visibles par « tout le monde ».
Les paramètres de confidentialité de Facebook fonctionnent de façon différente pour les adultes que pour les enfants un bas de 18 ans:
- D’abord, les mineurs ne peuvent pas recevoir des messages que de leurs amis ou des amis de leurs amis tandis que les adultes peuvent en recevoir de n’importe quel usager de Facebook.
- Seulement les amis ou les amis d’amis peuvent identifier un usager mineur dans une photo ou autre publication. En plus, l’outil de gestionnement d’identifications est, par défaut, actualiser pour les mineurs.
- Les services de localisation sont, par défaut désactivés pour les mineurs.
- Bien que les publications d’usagers mineurs peuvent être étiquetés comme « public », ils sont toujours partagés seulement avec amis et amis d’Amis. +
(Pour plus de details, voyez Qu’en est-il de la confidentialité pour les mineurs ? au site Aide de Facebook. Il est important de noter que ces paramètres sont pour les mineurs qui ont correctement identifié leur âge dans leurs paramètres. Si un usager à propos de son âge et se présente comme adulte, son profil aura le même statut que le profil d’un adulte.
Il est une bonne idée d’en apprendre plus au sujet des paramètres de confidentialité de Facebook. Une bonne place à commencer est leur Politique d’utilisation des donnée.