Résultats de la recherche
L’objectivité et l’exactitude comptent parmi les plus importantes valeurs journalistiques. Toutefois, nous pouvons observer de la part des médias d’information canadiens une sous-représentation et un stéréotypage constant des minorités visibles. En 2006, moins de 6 % des employés de la CBC étaient issus de minorités visibles. [1] Une étude effectuée en 2000 par l’Université Laval suggère que plus de 97 % des journalistes canadiens sont blancs. [2]
Les choses ont bien changé en 30 ans : les allosexuels sont plus présents que jamais dans les médias. Libérés du secret et des allusions malveillantes, les gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres sont maintenant représentés à la télévision et dans les films grand public. L’image qu’on projette d’eux à l’écran est principalement positive : on les décrit comme des personnes stables, sur le marché du travail, charmantes, séduisantes, très appréciées et prospères. Malgré cela, il reste encore de nombreux défis à relever. Les sections suivantes examineront comment les médias mettent en scène et légitimisent ou délégitimisent les allosexuels et comment les médias traitant des allosexuels diffèrent de leurs pendants hétérosexuels. Pour commencer, il vaut la peine d’examiner l’évolution des critiques des médias traitant des allosexuels au cours des 30 dernières années.
Comme dans les autres médias, les personnes allosexuelles ont acquis une plus grande visibilité et présence dans le monde publicitaire, où les agences flirtent sans contredit avec le « dollar rose ». Il n’y a là rien de surprenant puisque la communauté gaie, lesbienne, bisexuelle et transgenre représente un public cible évalué à environ 835 milliards de dollars.
Le chef métis Louis Riel a prédit au XIXe siècle : « Mon peuple va s’endormir pour cent ans et ce seront ses artistes qui le réveilleront. » La plupart des groupes autochtones du Canada privilégiait la tradition orale pour transmettre une idée, un message ou une valeur. Cette transmission orale pouvait se faire alors que les langues maternelles étaient encore bien vivante, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. En un siècle, une dizaine de langues autochtones a complètement disparu et douze sont en danger d’extinction selon l’Atlas du Canada. De nombreuses recherches concluent que seules l’ojibway, le cri et l’inuktitut seront encore des langues vivantes dans cinquante ans.
Les enseignants des médias Anita Day et Guy Golan ont constaté une tension grandissante, depuis les années 1990, entre gens de foi et organes de presse [1]. Les médias et la religion sont deux concepts difficiles à concilier : la religion est souvent déformée dans les médias pour une multitude de raisons, que ce soit par fausses convictions ou par la dramatisation de la religion pour vendre des journaux ou attirer des téléspectateurs.
Les religions chrétiennes représentent aujourd’hui le groupe religieux le plus important du Canada avec plus de 70 pour cent de la population se définissant de confession chrétienne. La grande popularité du christianisme ne signifie pas pour autant que le traitement qu’en font les médias est toujours fidèle ou éclairé.
Le Canada est un pays multiculturel où se côtoient de nombreuses religions. Ces religions, cependant, ne sont pas toujours représentées équitablement dans les médias canadiens, qui en brossent souvent un portrait stéréotypé les marginalisant.
La couverture médiatique des questions relatives à l’islam a changé considérablement depuis le début du nouveau millénaire, et ce, tant en quantité qu’en qualité. Les événements du 11 septembre 2001 ont propulsé la religion musulmane à l’avant-scène mondiale : la couverture de l’islam a radicalement changé, surtout dans les médias d’information et de divertissement, mais la façon d’en parler également.
On assiste aujourd’hui à une résurgence de l’antisémitisme dans les médias populaires, et ce, non seulement au Canada mais aussi à l’échelle planétaire. Bien qu’il compte la quatrième plus importante communauté juive du monde, le Canada ne fait pas partie des pays où l’antisémitisme a augmenté le plus considérablement.
Les jeux vidéo de qualité apportent de nombreux avantages aux enfants et aux adolescents.