Résultats de la recherche
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Questions politiques ou constitutionnelles, incendies de forêts, pauvreté, abus sexuels et dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones (voir par exemple le dossier de Radio-Canada sur les jeunes autochtones qui s’attardent surtout aux problèmes que vivent ces jeunes). Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Cent ans de westerns et de documentaires ont formé l’idée que le public se fait des autochtones, du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
On ne voit pas toujours le temps passer quand on est en ligne et il en va de même pour les jeunes. Il est facile de comprendre qu’entre faire de la recherche pour les devoirs, parler aux amis, mettre à jour leurs pages de réseaux sociaux et jouer des jeux, les enfants et les adolescents peuvent perdre la notion du temps.
Il est tentant pour les parents de se montrer autoritaires et de faire la loi quant au nombre d’heures que leurs enfants peuvent passer à l’ordinateur. Mais pour régler efficacement la question de l’utilisation excessive, il faut que le jeune s’engage activement et volontairement à contrôler son comportement.
Le chef métis Louis Riel a prédit au XIXe siècle : « Mon peuple va s’endormir pour cent ans et ce seront ses artistes qui le réveilleront. » La plupart des groupes autochtones du Canada privilégiait la tradition orale pour transmettre une idée, un message ou une valeur. Cette transmission orale pouvait se faire alors que les langues maternelles étaient encore bien vivante, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. En un siècle, une dizaine de langues autochtones a complètement disparu et douze sont en danger d’extinction selon l’Atlas du Canada. De nombreuses recherches concluent que seules l’ojibway, le cri et l’inuktitut seront encore des langues vivantes dans cinquante ans.
Les jeunes Canadiens grandissent aujourd’hui dans une culture où le jeu de hasard est légal, facilement accessible – surtout en ligne – et généralement présenté comme un loisir inoffensif.
La section qui suit examine les types de jeux que jouent les jeunes sur Internet et les inquiétudes associés. Elle offre aussi des astuces pour parents pour leur aider à gestionner les jeux vidéoludique dans le foyer.
Le partage de vidéo est un phénomène mondial : selon YouTube, 20 heures de vidéo sont postées sur ce site toutes les minutes, et un milliard de vidéos sont visionnées chaque jour. Ce type de sites est immensément populaire auprès des jeunes, qui les utilisent massivement en tant que spectateurs. Une modeste proportion de jeunes postent également régulièrement des vidéos en ligne – 15 pour cent (sur des sites de partage vidéo ou ailleurs), selon une étude canadienne.
Le réseautage social est l’une des activés en ligne les plus populaires au Canada : selon l’étude Canada en ligne !, 40 pour cent des canadiens, tous âges confondus, utilisent un site de réseautage social. Et Facebook est de loin le plus populaire de ces sites, avec plus de sept millions d’adhérents canadiens actifs.