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Le réseautage social est l’une des activés en ligne les plus populaires au Canada : selon l’étude Canada en ligne !, 40 pour cent des canadiens, tous âges confondus, utilisent un site de réseautage social. Et Facebook est de loin le plus populaire de ces sites, avec plus de sept millions d’adhérents canadiens actifs.
Il existe deux principales stratégies pour lutter contre la propagande haineuse en ligne et les cultures de haine dans la salle de classe : enseigner aux jeunes à les reconnaître et les déconstruire, puis leur donner les moyens d’intervenir par la réplique[1].
L’énorme richesse informationnelle que renferme Internet n’a pas échappé aux écoles, qui n’hésitent pas à envoyer les élèves sur le Web pour y faire de la recherche : selon une étude réalisée en 2009, 72 pour cent des enseignants donnent des devoirs impliquant l’utilisation d’Internet. Cependant, cette incitation à utiliser Internet n’est pas forcément précédée d’une formation sur la façon de rechercher sur le Net. Il est donc important pour les parents de pouvoir guider leurs enfants lorsqu’ils doivent faire des recherches en ligne.
Ce programme de sensibilisation du public, créé dans le cadre d’un partenariat entre HabiloMédias et l’Initiative canadienne pour l’intégrité électorale Facebook, se concentre sur l’authentification des renseignements en ligne.
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
Les changements dans la façon de consommer (et de produire) des actualités font en sorte qu’il est plus difficile de vérifier l’exactitude d’une nouvelle donnée, et facilitent la propagation de renseignements erronés, intentionnellement ou non.
« Si un consommateur de nouvelles lit un titre provenant du Globe and Mail en faisant une recherche sur Google News, la nouvelle vient-elle de Google ou du Globe and Mail? Et si un ami publie la nouvelle sur Facebook, la nouvelle provient-elle de l’ami, de Facebook ou du Globe and Mail? Comment les complexités de la signification du mot «source» dans un environnement médiatique convergent peuvent-elles être prises en compte[1]? » [traduction]
La plupart d’entre nous consultons des sources en ligne pour nous informer de l’actualité, qu’il s’agisse de lire un journal en ligne ou de partager une nouvelle avec des amis et des membres de notre famille. Toutefois, les nouvelles sont l’une des choses les plus difficiles à vérifier. Parfois, les premières nouvelles qui ne s’avèrent pas véridiques continuent de circuler sur les médias sociaux, et les gens peuvent partager de fausses nouvelles pour des raisons politiques ou commerciales ou simplement « pour le plaisir ».
Il est important d’aborder de façon critique les nouvelles électorales et politiques en général, et ce, pour trois raisons.
Le journalisme a été décrit comme le moteur de la démocratie[1], et les élections, de même, ont longtemps été le gagne-pain des journalistes. Cependant, la relation entre les deux a toujours été tendue. Même Thomas Jefferson, un ardent défenseur de la liberté de presse, a dit, alors qu’il était président, que rien de ce qui est publié dans les journaux n’est crédible et que la vérité elle‑même devient douteuse lorsqu’elle est présentée par un tel vecteur pollué.