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« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
Questions politiques ou constitutionnelles, incendies de forêts, pauvreté, abus sexuels et dépendance aux drogues semblent souvent constituer la seule forme de couverture médiatique accordée aux communautés autochtones (voir par exemple le dossier de Radio-Canada sur les jeunes autochtones qui s’attardent surtout aux problèmes que vivent ces jeunes). Quelques reportages sur des activités culturelles apparaissent ici et là dans les médias locaux, mais il faut être très attentif pour les trouver.
Cent ans de westerns et de documentaires ont formé l’idée que le public se fait des autochtones, du vieux sage (Little Big Man) à l’ivrogne (Tom Sawyer), du fidèle sous-fifre (Le pacte des loups, The Lone Ranger) à la princesse indienne (Pocahontas). Autant d’images qui se sont imprimées de manière indélébile dans la conscience des Nord-Américains.
L’objectivité et l’exactitude comptent parmi les plus importantes valeurs journalistiques. Toutefois, nous pouvons observer de la part des médias d’information canadiens une sous-représentation et un stéréotypage constant des minorités visibles.
Bien avant que le Canada ne devienne une confédération, les minorités visibles créaient déjà leurs propres médias : la première parution du Provincial Freeman, un journal hebdomadaire écrit et publié par les Afro-Canadiens de la province du Canada-Ouest (aujourd’hui l’Ontario), a été publiée le 24 mars 1854.
Bien que les avantages des médias des minorités visibles soient considérables, le processus créatif peut être parsemé d’embûches.
Le Canada se veut un pays multiculturel et diversifié, mais l’une des plus grandes critiques que l’on pourrait formuler à l’encontre du traitement de la religion dans les médias canadiens est qu’il ne reflète pas cette diversité.
Cette section traite de la représentation des hommes et de la masculinité dans les médias. On y discute de sujets tels que les stéréotypes masculins dans les médias, comment les enfants discernent la représentation de la masculinité dans les médias, comment divers médias contribuent aux stéréotypes masculins, l’autorité masculine dans la couverture de l’actualité et, enfin, on y aborde le rôle joué par les médias dans l’établissement des attitudes en regard de la masculinité.
L’adolescence est un moment déterminant de la construction de l’identité des individus. C’est pourquoi il est important de savoir comment les jeunes reçoivent les divers stéréotypes que leur présentent les médias.
Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l’élaboration du concept de masculinité dans la société moderne.